Espagne au p'tit bonheur 2021: dimanche 10 octobre

 8h, 19°, nuages et soleil.

La météo est souvent plus pessimiste que la réalité du terrain. Nous en faisons notre profit au jour le jour.

Ce matin, coup de klaxon sur le spot: c'est le boulanger. Il nous reste du pain. Anne va chercher quelques croissants. Elle revient pour nous informer que les pains devraient être à notre goût. Nous y allons et découvrons que les boulangers (un couple) ne sont pas espagnols et présentent des pains d'un peu toutes les régions d'Europe. Nous prenons un pain noir allemand. Quand elle nous dit le prix: 3.60€, nous semblons un peu étonnés. Mais une fois en main, la compréhension arrive. Il pèse une tonne. C'est un pain noir très dense. Nous terminerons le reste du pain d'hier ce soir et entamerons ce pain qui sent très bon dès demain sans doute.

Et si le boulanger passe le matin c'est que l'aire est fréquentée. Nous nous rassurons un peu de cette pensée...

Henri rentre de la pêche. Il y est parti vers 5 h du mat. Nous osons à peine lui demander de faire l'inventaire de ses prises grâce à ses nouveaux appâts acquis la veille. Mais assurément, les appâts auraient fait un plat plus copieux que le poisson... Demain Henri veut aller voir s'il y a des oursins. Pour cela pas de canne à pêche, mais des fourchettes dont les dents ont été déformées pour décoller les oursins de leur support. Y en aura-t-il ? Nous irons sans doute voir ensemble. 

Une petite balade nous permet de repérer un petit resto en bord de mer où nous comptons manger demain si nous ne sommes pas virés la nuit. Henri prendra sans doute un plat de poissons ou de fruits de mer ?!

Pour compenser le manque de poisson, Marianne nous prépare une assiette de crudité avec deux gaufres maison (potirons et oseille) accompagnées de quelques rondelles de chorizo. Crème de marron incontournable.

Après-midi, nous partons cultiver la bronzette sur la plage.  Le temps est très beau. L'eau est juste à bonne température et nous nous y baignons plusieurs fois. Comme c'est dimanche il y a un peu de monde, mais sans être serré outre mesure.

Le soir, Marianne étant fatiguée, va au lit tandis que je reste à rédiger les posts du blog un peu en retard. Je suis un peu comme dans une alcôve, un petit cocon ...