jeudi 30 septembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: jeudi 30 septembre

 18° à 8h, soleil et nuages.

Excellente nuit et grasse mat pour Anne et Henri. Cool cool...

Le matin, nous partons à vélo jusqu'Alcossèbre pour tenter de trouver des appâts de pêche pour Henri. C'est peine perdu. Les rares boutiques sont fermées. Malgré tout, c'est une jolie balade en bord de mer de +/- 20 km.

A midi, salade de haricots verts, tomates, œufs durs, olives et derniers riz au lait! Très bon.

L'après-midi, nous passons quelques heures en bord de plage. La mer est bonne avec 24.1°C, la moyenne de la saison. Il est possible de s'en aller loin en mer en ayant pied. Je le fais et un petit chien me rejoint, sans savoir s'il vient tenter de me sauver ou s'il voudrait jouer. Je suis un peu embarrassé par sa présence et le contraint de s'en retourner près de son maître sur la plage. Il m'écoute. Peut-être comprend-il le français ?!


Anne et Henri déploient la parasol pour Mouss.



Mouss joue dans le sable et perd un peu la blancheur de ses poils. Mais ils sont Teffal et ne retiennent rien. Cela ne durera pas.









mercredi 29 septembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: mercredi 29 septembre

21.5° à 8h, soleil

Soirée bruyante, bonne nuit, matin bruyant.

Comme j'avais réglé la programmation de l'eau chaude, voici ce matin que, précisément, nous n'en avons pas. Et pour cause, je n'avais pas réglé l'horloge! Qui pensait que ce matin il était 22h. Je rectifie et vlan, ça démarre. Certes Marianne a un début de douche un peu frais... Du coup, nous sommes un peu plus tôt ce matin et dès 8h30 attendons Anne et Henri qui, justement, sont juste cool cool ce matin.

Henri se rend compte qu'il a perdu une vis à sa portière. Notin, tournevis à la main...

Nous arrivons à Benicarlo. Mais les stationnements renseignés sont maintenant interdits partout dans la ville. Nous allons au marché, puis ne demandons pas notre reste et prenons la poudre d'escampette après avoir visité l'église et vu la façade de la mairie.








Cierges électroniques: rentabilité maximale

En revenant du marché nous passons devant un resto au menu sympa 3 services + dessert + boisson pour 9.90€. Nous déposons les courses au Carrosse puis y revenons. Et nous nous régalons avec une salade verte, suivi de soupions frits (Marianne) et calamar à la romana (William) puis calamar grillé (Marianne) et bacalao tomate (William), frites, gâteau ananas, vin, eau. Bravo bravo, nous en sortons repus. 

Que de temps perdu pour retrouver une aire à la fois sympa et autorisée. Nous choisissons Torreblance à quelques kilomètres. L'aire est sauvage sans services. Mais en bord de mer avec une belle plage étroite.

Fin de journée, le ciel se couvre sérieusement...






lundi 27 septembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: mardi 28 septembre

18° à 8h, soleil et nuages, mais beau temps.

Nous quittons l'aire de Sant Jaume d'Enueja et roulons jusque Sant Carles de la Rapita. En route deux arrêts: l'un pour faire le plein de GPL (une demi bouteille), l'autre chez Lidl pour quelques courses dont une bouteille de vin espagnol pour remplacer celle bue avec la basse-côte grillée. En effet, chaque bouteille emportée est remplacé par un vin local après l'avoir consommée. Ainsi, nous rentrons avec des vins variés panachant la cave à la maison.

Chez Lidl, nous rencontrons deux Notin. Marianne me dit: "Si tu leur parles, n'aborde pas le sujet des problèmes techniques chez Notin!". Et alors que nous arrivons à leur hauteur, nous les saluons et leur précisons que nous roulons aussi en Notin, mais des modèles plus petits que leurs liners. Et de nous répondre: "C'est pas grave d'avoir un petit ou un gros, cela n'a pas d'importance. Mais chez Notin, que de problèmes... Il en ressort un nouveau slogan: Notin, tournevis en main."

Séquence panne numéro 5: le convertisseur est éteint et refuse de démarrer. Ben, c'est une première. Bien que je tente de le démarrer manuellement, pas moyen. J'éteint la batterie. Dans ce cas, plus d'électricité dans le Carrosse: tout passe au noir. Je veux rallumer la batterie: elle ne redémarre pas! Mais je me rappelle qu'il y a une procédure pour la remettre en marche. Il ne suffit pas de pousser simplement sur le bouton "ON". Il faut mettre en marche le moteur du porteur. Je le fais. Sur le temps que le moteur tourne, l'électricité revient dans le Carrosse. Je pousse sur le bouton "On", tout s'éteint! Je remets en marche et simplement, il ne fallait pas repousser sur ON. Le convertisseur refonctionne. Tout est en ordre.

Arrivés à La Rapita, nous trouvons l'aire qui, comme annoncé sur Park4night est bien en pente. Il n'y a personne. C'est proche du centre ville et de voies de communications fréquentées. Certes, le calme n'est pas au rendez-vous. Il semble qu'il soit possible de se garer près du cimetière. Nous laissons les véhicules et nous y rendons à pieds. Mais là, pas de réelle solution. Nous revenons et mettons les cales pour tenter de retrouver un niveau permettant l'écoulement de l'eau à la douche. Mais rien n'y fait, la pente est trop forte. Anne s'en va lire le panneau d'instruction qui précise que le déploiement de matériel est interdit, même les cales. Grosse interrogation. Henri met ses vérins (ce ne sont pas des cales) tandis que je vais dans le parc en face et reviens avec deux grosses pierres plates (ce ne sont pas des cales non plus!). Mais Marianne n'en veut pas. Nous laissons donc les cales...


Mangeons une salade d'endives, pomme, Comté, noix, huile d'argan, riz au lait en dessert.

C'est vers le port fortifié que nous nous dirigeons. Mais nous n'apercevons aucune fortification. Les Offices de Tourisme sont fermés ainsi que les trois glaciers que nous apercevons. Bien déçus de cette visite éclair, nous rentrons pour jouer au Rummikub. Henri gagne deux parts et Marianne une (sans compter les points!)

Le soir, je reprogramme l'eau chaude pour le matin puisque l'extinction de la batterie a annulé la programmation.




Espagne au p'tit bonheur 2021: lundi 27 septembre

 17.5° à 8h, soleil.

Même si nous avons perdu quelques degrés, il fait très beau et en profitons pour retourner à vélo à la plage. 

Ces deux jours sont vraiment similaires: mêmes lieux, même menu, même bronzette, mêmes baignades, même itinéraire...

Sauf que sur le trajet "aller" je tente d'éviter une souche: la manœuvre n'est pas réussie et nous basculons. Fort heureusement les garde-corps nous retiennent. Rien de grave, juste une petite écorchure.



Hier, le trajet de retour s'est effectué essentiellement au soleil. Et c'en fut un peu trop pour la peau du front et du visage. Aujourd'hui, je pars avec une casquette sous le casque...

A la plage Henri est en manque. Nous aurions dû prendre un seau et une pelle. En réalité, il rêve toujours de pêche et regarde si le sable ne recèlerait pas quelques vers...



La plage est encore plus déserte aujourd'hui...


Au retour, nous effectuons un arrêt au restaurant du pont afin de savoir s'ils nous serviraient une coupe de crème glacée. Mais que nenni: ils perdent quatre clients gourmands. Pfft! Nous sommes dépités de rester bredouilles. En compensation,  nous prenons l'apéro. Mais mince! j'ai oublié de mettre la sangria au frais le matin. Tant pis, il faudra faire sans. Henri à pitié de moi et me propose un Whisky coca.

dimanche 26 septembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: dimanche 26 septembre

 21° à 8h, soleil.

Comme le soleil est de retour, nous sortons les vélos et partons vers la plage. Nous sommes dans le delta de l'Ebre. Cette région extrêmement plate est exploitée pour la culture du riz. Les rizières sont nombreuses et vastes. Nous nous demandons parfois quel gibier chasser dans ces étendues immergées. 

C'est la période de récolte du riz. De gros tracteurs fauchent le riz très bruyamment. Parfois la terre est tellement molle et vaseuse que les engins agricoles sont équipés de chenilles. 

En chemin, nous effectuons quelques arrêts. Parfois pour tenter de décrocher quelques figues, sinon pour observer les écrevisses. Elles sont particulièrement nombreuses. Certaines se trouvent sur la piste cyclables et se dressent en position d'attaque à notre approche. Mais c'est dans le chenal bétonné longeant les rizières qu'elles sont les plus nombreuses. A les récolter, un seau à tomates de 18 litres ne mettrait que quelques minutes pour être rempli. Ce sont des écrevisses rouges (non, elles ne sont pas déjà cuites) variété américaines envahissantes. 

Parfois, s'il y a de l'eau dans le fossé, les poissons s'agitent à notre passage au plus grand bonheur d'Henri qui regarde sans doute plus le fossé que la route.







Nous arrivons à l'observatoire non loin de la plage.




La tour est bien fréquentée: divers photographes équipés comme des pro tentent de saisir quelques photos des nombreux échassiers à proximité. A perte de vue, des rizières, des rizières et... la mer.

Nous nous installons sur la plage et restons étonnés de ne pas y voir plus de monde. Sans chercher, nous trouvons un emplacement au bord de l'eau. Nos voisins les plus proches sont à 15 - 20 mètres. Une plage naturiste se trouve un peu plus loin, mais les naturistes semblent ne pas s'en satisfaire et préférer celle-ci...

Dès que quelqu'un passe sur le sable, il lève un nuage de libellules. C'est impressionnant. Mais pas moyen de les prendre en photo, d'autant que mitrailler sur une plage avec des naturistes n'est pas le bienvenu. Et également de petites mouches qui piquent de façon assez désagréables.

Vers midi, nous cassons la graine avec un agréable pique-nique fait de wraps. Ils sont bien garnis car les boîtes de Philadelphia espagnoles contiennent plus de fromage qu'en France. Nous dégustons et nous régalons des excellentes baies de Bataks. En dessert: melon vert. Nos bouteilles isothermes sont un vrai plaisir car malgré le soleil qui darde, l'eau reste bien fraîche.

Même Mouss a sa gamelle pique-nique. Et du melon en dessert.

La sieste: passage obligé.

L'eau est excellente de l'ordre de 25°. Nous nous baignons plusieurs fois au grand étonnement d'Anne et Henri qui nous trouvent souvent réservés à ce propos. 

Pour éviter les excès du soleil, nous n'y restons pas trop tard et rentrons. S'il nous a fallu deux heures pour y venir à vélo, le retour s'effectue sur une heure trente, car plus de figues...


Juste à temps pour un Snicker's glacé chacun. Pas très froids, un peu mous...

Séquence panne numéro 4: L'éclairage du frigo ne fonctionne plus depuis deux ou trois jours. Rien de grave, puisque le frigo fonctionne. J'ouvre la notice et je lis la solution: contacter le SAV ! Super. Sur Google, je trouve un tuto qui explique comment tenter de régler le problème sachant qu'il peut y avoir plusieurs options. Cela peut être l'ampoule, mais c'est rare car c'est un LED. Sinon l'interrupteur ou le contact magnétique dans la porte. Mais pour tenter de régler tout cela, il faut laisser la porte ouverte un bon moment ce qui est préjudiciable à la bonne température de conservation à l'intérieur du frigo. Nous ferons donc sans lumière.


samedi 25 septembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: samedi 25 septembre

La météo s'améliore et nous avons pris les devants hier en dégelant le premier des deux steaks d'un kilo acheté au Trou de Bozoul par Anne et Henri. C'est ainsi qu'à midi, nous dressons la table en extérieur mais aussi et surtout préparons le Cadac pour griller, chacun comme il le souhaite, son morceau de steak. La viande est préparée, chacun à sa sauce, qui du gros sel, du poivre, qui au bleu ou à point...


Basse-côte grillée, pommes de terre au gros sel à la poêle, riste d'aubergines, salade de fruits.

Une fois bien repus, et avant de sombrer dans une profonde sieste, nous partons nous balader jusqu'au pont qui enjambe l'Ebre de Deltèbre à Amposta. Et au retour nous profitons de la présence du Spar pour quelques courses dont un melon vert. Mais succombe à l'achat de quatre magnums qu'elle partage avec nous. Ils sont dégustés goulûment en face du Spar sans attendre d'être rentrés. Merci Anne.


Le soir, le soleil se couche joliment.







vendredi 24 septembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: vendredi 24 septembre

21.5 ° à 8h, couvert

La douceur reste au rendez-vous au point que Marianne prenne la tasse de thé matinale face à la mer sur le banc... Mais le ciel reste couvert et nous le regrettons évidemment.

Henri sort la canne et se décide à tenter à pêcher. Il se poste sur un rocher un peu plus élevé. A peine est-il installé qu'une vague submerge ce rocher et trempe Henri jusqu'à son short. Mais heureusement, il n'a pas été emporté. Dommage, l'appareil photo n'était pas prêt pour figer l'événement. Nous comptions sur Henri pour manger du poisson à midi. Anne a cependant pris les devant et préparé une tarte fraîcheur (pâte feuilletée, tagliatelle de courgettes et carottes marinées au jus de citron, oignons hachés, huile d'olive, ...) suivi d'un joli morceau de lapin + crumble express au prunes de Marianne. Henri a quand-même pu manger malgré qu'il soit rentré bredouille.



Toujours sur le banc face à la mer, nous entamons une sieste digestive.

Avant l'arrivé du week-end, nous prenons le large et roulons 36 km pour atteindre Sant Jaume d'Enveja. Nous comptions retourner à l'aire du delta de l'Ebre où nous avions rencontré Anne et Henri. Mais cette aire, gratuite auparavant est devenue payante. Nous changeons donc  de destination et profitons de la gratuité momentanée sur la nouvelle aire à Sant Jaume d'Enveja. Gratuite car elle est neuve et en attente des installations de paiement. Elle est bien dégagée et pas très fréquentée. Par contre, étonnamment, un seul robinet tant pour le rinçage des toilettes que pour l'eau potable !!!






















 

jeudi 23 septembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: jeudi 23 septembre

18° à 8h, pluie et vent

Vers 9h, la gendarmerie passe, mais juste pour voir semblerait-il. Reste juste à espérer de ne pas recevoir la prune à domicile. Si nous restons sur place, c'est juste pour attendre des heures meilleures, avec une météo plus clémente.

A midi, nous mangeons du lapin aux lentilles.

Le temps reste maussade et à 13h, nous enregistrons 21.5° ce qui est doux, mais avec un ciel bien couvert ce qui est moins agréable.

La décision est prise d'aller nous balader sur le GR longeant la côte vers l'est. C'est assez similaire à la balade de la veille de l'autre côté.







Mais les pluies des derniers jours inondent notre chemin et nous contraignent à dévier notre itinéraire.


Le temps de passer au port pour choisir notre prochain bateau... mais rien ne retient notre attention...




Une variété de chêne que nous n'avons guère chez nous avec de sérieux picots sur le support du gland.


Sur le retour un couple franco-espagnol est assis sur le banc près de nos Carrosse. Nous échangeons avec eux l'espace d'un instant, sur la bonne humeur et échangeant quelques plaisanteries. Ils sont aussi camping-caristes Nous collectons quelques renseignements sur les bons coins côtiers à fréquenter dans les prochains jours.

Il fait particulièrement doux et l'après-midi étant loin de la fin, nous nous asseyons sur un banc pour contempler le large.


Très beau barbecue.