lundi 13 septembre 2021

Espagne Atlantique 2021. Lundi 13 septembre

 Le temps reste doux, mais assez couvert. 

La matin, Marianne, Henri et Anne filent au marché en oubliant un colis que je devais déposer à La Poste. Sur ce temps, je tente de régler le problème de la pompe.

Séquence panne 2: la pompe à eau renacle.

Comme je pense que le ballon a perdu sa pression, je prépare le compresseur, vide l'armoire de tout son contenu afin d'accéder au double fond qui contient la pompe et le ballon. C'est chose faite avec un peu de bazar autour de moi. Oui, l'armoire est petite, mais Marianne et moi sommes allés à bonne école pour augmenter la capacité d'un volume et y fourrer plus que nécessaire.

La pompe est dégagée, l'accès au ballon est aisé. Je coupe la pompe au panneau, vide l'eau du robinet et remets de la pression, comme recommandé, la même que celle donnée par la pompe. Je réenclenche la pompe au panneau et effectue un essai. Tout pareil, la pompe rechigne encore. Je recommence avec une pression légèrement supérieure. Idem. Alors que Marianne entre et constate par son essai personnel que rien ne va mieux, elle ajoute qu'en plus l'eau ne fait plus le tour de la cuvette dans les toilettes. Ca, c'est moins bien. Comme ces pompes sont réglables et pression, je trouve le bon outil et m'insinue entre le tuyau de chauffage et la pompe avec un très petit tournevis à cliquet. J'augmente la pression, et l'eau fait en effet le tour de la cuvette des toilettes. Mais la pompe grogne toujours. Puis, me vient une idée: je pense qu'avant de regonfler le ballon, il fallait laisser le robinet ouvert avec la pompe débranchée. Je m'y atèle: dégonfle le ballon, regonfle à 0.9 Bar robinet ouvert et en effet, la solution était là. La pompe fonctionne maintenant bien et de façon assez silencieuse. Ouf!

Séquence panne 3: la télé fait des siennes.

Henri nous dégote une échelle télescopique chez un voisin. Ce qui me permet d'atteindre l'antenne sans avoir à démonter le skyroof pour accéder au toit. Un peu de WD40 sur les contact du câble, pareil à la télévision et le signal, d'un coup, devient meilleur. Vite réglé. Le voisin sympa est récompensé avec deux anti-gouttes. Mais je sens bien qu'il aurait préféré deux bouteilles de vin.



Toujours à Pissevache nous sortons tables et chaises pour casser la graine. Ce sont les restes du week-end: rôti de porc aux épices, salade de tomates (de Robert) et semoule. Gâteau au chocolat et amandes en dessert.

Ensuite, les services (vidanges, plein, ...) et ... péage, ce qui semblait particulièrement compliqué pour Anne. En effet, elle tentait de mettre comme code l'immatriculation au lieu du code reçu lors de l'entrée. Heureusement, Henri, brave homme qu'il est, est venu à son secours et lui a expliqué très gentiment en lui montrant le ticket reçu la veille.

Finalement, nous quittons Saint-Pierre-la-Mer sans même aller manger une excellente glace. Et nous savions qu'elle nous attendait.

Dans un virage à droite, soudainement et surtout sans nous avertir le moins du monde, le grand tiroir à épices s'ouvre brutalement dans un bruit proche de l'explosion. Marianne se précipite mais pas moyen de le refermer. Nous nous arrêtons sur un parking de fortune.

Séquence panne 4: le tiroir à épice sort de ses gonds.

Je tente de refermer le tiroir, mais une résistance empêche de le remettre en place. Ce tiroir étroit de deux mètres de haut s'ouvre en coulissant sur trois glissières qui elles-mêmes supportent des paniers métalliques destinés aux bouteilles et pots divers. En forçant légèrement, je me rends compte que c'est la glissière du milieu qui crée le souci. Nous vidons les paniers. Henri vient en renfort tandis que nos épouses conversent de la pluie et du beau temps. Et nous verrons plus loin que ce n'est pas futile. 

Le glissière du milieu "retient" environ dix centimètres avant la fermeture. Rien n'encombre le passage. Nous décidons de démonter cette glissière récalcitrante. Il faut pour cela un tournevis très court tant l'armoire est étroite. Fort heureusement, j'en ai un avec le bon embout Torx. En peu de temps, elle est extraite. Trois coulissent glissent sur une cage en plastique contenant et localisant les billes. La cage est cassée. Les billes tombent. La cage bute sur un petit ergot double d'une coulisse. Même en forçant sérieusement, pas moyen de remettre tout en place comme il se doit. Avec une pince nous rabattons les deux ergots. C'est presque bon, mais ils dépassent encore. Une lime sera nécessaire pour les araser. Ca passe. Le temps de remonter et de tout remettre en place trois quarts d'heure se sont écoulés. Nous pouvons reprendre la route après nous être lavé les mains un peu graisseuses...



Le parking des Cluses est inaccessible en camping-car. Nous retournons à Maureillas La Illas. Il est 19h.

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