jeudi 11 novembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: jeudi 11 novembre

11° à 8h, soleil.

Bon, ici, ce n'est pas férié. Mais c'est quand même les vacances pour nous. Et nous profitons vraiment des beaux jours qui se suivent sous un soleil particulièrement agréable.

Ce matin, nous reprenons la colline d'assaut en empruntant un chemin particulièrement raide et scabreux, car d'une part, les cailloux sont légion, d'autre part, il est situé sur un ancien mur, situation un peu vertigineuse pour Marianne. Nous passons par la plage...


Et voilà, face à nous, le chemin à monter... Il s'agit des restes d'un ancien escalier.


Nous voici au sommet...


Ce que nous venons voir est le complément de la balade d'hier, un site où, de la fin du XIX°S à 1942, on amenait par train le minerais de fer collecté dans les mines situées 80 km plus au nord. Il était déversé dans de grands réservoirs bâtis en pierres puis chargés dans les bateaux qui les conduisaient au nord de l'Espagne. Tout cela ayant considérablement vieilli, il n'en reste que des vestiges pour lequel une imagination fertile reste nécessaire pour bien comprendre le rôle des lieux. Mais cette fois, un panneau reste en état pour nous décrire une partie de la scène qui se déroulait au quotidien voici un siècle.


Derrière Marianne la rampe qu'empruntait le train, sans doute un funiculaire...








La partie la plus sombre de cette photo constitue une accumulation de minerais de fer abandonné

Sur la bas de cette photo on remarque la passerelle qui reposait en son milieu sur un socle et qui permettait, avec sa longueur de 70 m, d'accéder au bateau

On peut encore apercevoir sur cette photo le socle de la passerelle.

La balade continue vers le bas, mais certains passages sont tellement délicats que nous y renonçons. Nous continuons la visite avec néanmoins un moment d'angoisse pour Marianne qui doit franchir un chemin un peu étroit et bordé d'un ravin de part et d'autre. Quelques cris, quelques doutes, mais l'audace gagne et nous arrivons de l'autre côté, pour y admirer les vieux bâtiments en ruine et le point de vue sur le rivage.

Voici le chemin en question qui devient plus étroit au fur et à mesure que nous avançons.




De l'autre côté, quelques vues intéressantes. 







Mais le chemin était en cul de sac. Il faudrait normalement l'emprunter pour le retour. Afin d'éviter cette sensation désagréable, nous coupons au court dans les éboulis. Et nous découvrons un tunnel sous ledit chemin.




Puis, nous accédons aux restes de l'escalier qu'il faut descendre. La montée était plus aisée...


Ainsi nous arrivons au Carrosse pour y casser la graine: saucisses de Toulouse aux lentilles, panacotta aux fraises (les dernières de la série!).

L'après-midi, nous allons nous asseoir appuyés sur des cabanes vestiaires fermées, le doux soleil saisonnier nous maintenant bien au chaud malgré un petit vent coulis au final bien agréable. 

Cette pause est entrecoupée d'un passage (obligé) chez le glacier. Et la glace en vaut vraiment la peine. Nous retournons sur la plage proche pour la déguster tout à notre aise.















 

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