jeudi 4 novembre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: jeudi 4 novembre

5° à 8h, ça caille sec, malgré le soleil. Le chauffage sur 13° a repris une bonne partie de la nuit.

La bouteille de GPL n'en finit pas. Nous ne souhaitons faire le plein qu'une fois vide. Mais voici 23 jours et elle n'a toujours pas basculé sur la deuxième. Bonne affaire finalement.

A 10h, 10.5°: ça monte...

Nous passons à Canjayar. Nous savons que nous y sommes déjà venus, mais les souvenirs ne sont pas nets. En arrivant sur place, tout se rafraîchit dans notre mémoire. Nous passons donc notre chemin.

A Alhama de Almeria, la spécialité locale s'appelle Rosquillas. ce sont des biscuits dont il existe diverses variétés. Nous entrons chez un spécialiste et demandons à nous faire expliquer le produit. Les biscuits sont en forme de cercle. Certains comme des donuts, d'autres plus fins en ovale. Ils peuvent être salés ou sucrés. Nous prenons deux variétés: l'une à l'orange, sucrée, l'autre aux graines de sésame, salée.

Nous tentons de visiter la ville, mais malgré l'assistance de Google, il n'y a pas grand chose à voir.




En passant sous un arbre le long du trottoir, nous remarquons de gros fruits. Ce sont des papayes...


Les panneaux d'orientation nous proposent d'aller vers la cascade. Très belle !!! Hum!!! Il aurait au moins fallu un peu d'eau...  LOL.


Un peu plus loin, un point de vue appelé Mirador s'offre à nous sur la Sierra inculte et presque stérile ...

Si l'on ne peut presque rien y cultiver, ne serait-ce pas l'endroit idéal pour des champs de panneaux solaires?





De retour au Carrosse, nous coupons finement le chou rouge pour en faire la même salade que voici trois jours. Au menu, une différence tout de même: nous dégustons en dessert une rosquillas à l'orange. C'est très proche des brassados provençaux.

Hier, je regardais, exceptionnellement, la carte du parcours dont je m'occupe très peu, laissant cette activité à Marianne, ma douce et tendre. Je remarque un point de vue sur une route en cul-de-sac au village d'Enix. Nous nous y rendons pensant y passer la nuit, car un stationnement sans service y est autorisé. En route nous passons devant une ancienne mine désaffectée. Pas moyen de savoir quel minéral y était extrait.


Proche d'arriver à Enix par une route étroite et toute en lacets, nous tombons en effet sur un point de vue exceptionnel nous faisant admirer le rivage au loin partiellement derrière les montagnes. Nous pensons que le rivage est précédé de nombreuses salines. Mais à mieux y regarder, ce ne sont pas des salines, mais la mer, que dis-je, l'océan de plastique composé de milliers de serres agricoles.



Et au village, outre la mairie près de l'église, rien à voir non plus. Et pas de point de vue. Ce devait être celui le long de la route renseigné sur la carte. Marianne s'esclaffe, comme elle sait vraiment bien le faire, de mon choix de venir ici alors qu'au final il n'y a rien d'extraordinaire. Son rire est motivé par le fait que je choisis rarement une destination et que, pour une fois que c'est le cas, je me plante, comme ça lui arrive parfois. Oui, certes je me suis gouré. Mais comme je tente une fois de plus de lui expliquer, les destinations sont généralement peu documentées sauf lieux touristiques très connus et qu'elle n'a pas à culpabiliser si par le passé ou à l'avenir, ses choix, comme les rares miens, s'avèrent peu propices à la découverte. Parfois, la surprise, c'est qu'il n'y a pas de surprise...

A Roquetas de Mar Salinas où nous sommes déjà passé sans nous arrêter faute de place, il y a quelques emplacements disponibles. Nous nous garons et partons faire un petit tour en bord de mer jusqu'à la boutique Ale Hop où nous faisons la lourde dépense d'un euro tout de même.
















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