samedi 15 avril 2023

Turquie 2023 samedi 15 avril

12.5°C à 8h, gris


Durant la nuit, vers 2h30, nous sommes à nouveau réveillés par un tambour infernal, toujours mobile et sans aucun cri ni chant à proximité.

Et au petit matin, pas d'appel à la prière.

Nous levons le camp à 9h15 et arrivons rapidement à l'acropole de Pergame. La montée est prévue en télécabine. Nous hésitons et aimerions peut-être monter en télécabine mais descendre à pied. Nous demandons le prix. Aller-retour, c'est 360 Lires. Aller seulement, c'est 300 Lires. Une fois encore, les billets sont surchargés, les prix ayant été modifiés. Marianne n'avait pas conscience en y montant que le vertige se ferait autant ressentir. Elle est mal. Fort heureusement, l'ascension ne dure guère mais certainement trop pour elle.

Le site est plus intéressant que celui d'Asclepion, mais guère !!! Il faut vraiment beaucoup d'imagination pour se rendre compte de ce qui était sur les lieux auparavant. Les archéologues devaient en avoir à revendre.



Nous avons pris l'audio-guide en français. C'est une voix synthétique qui nous lit un texte sur un ton presque monocorde. Et nous rigolons bien lorsque cette voix nous dit qu'une partie du site date de l'Avenue de Jésus-Christ (AVJC) ou du ivéïème siècle (IV°S)...











Le théâtre est gigantesque, très incliné et une fois de plus, vertigineux pour Marianne.


Le temple situé au sommet de la colline est un chef-d'œuvre d'ingénierie pour l'époque. Comme la colline n'était pas assez vaste, elle a été élargie. Et pour faire cela, des "poutres" en cintres ont été construites sur une surface de 65 m x 70 m. Il s'agit donc de couloirs voûtés, juxtaposés et supportant tout le temple. Un séisme l'a détruit, mais pas ces cintres.             






En contrebas, on aperçoit encore d'autres ruines mais dont la description ne nous est pas contée.


La descente en télécabine est un peu comme une descente aux enfers pour Marianne...

Nous reprenons la route en direction d'Ephèse. Mais Tomtom, notre guide, ne l'entend pas de cette oreille. Alors que nous lui avions demandé de ne pas nous conduire sur des routes payantes, il nous fait monter sur l'autoroute qui, en effet, n'est pas gratuite. Certes, nous disposons de la vignette, mais elle n'est pas grandement approvisionnée. Nous prenons la première sortie et vérifions sa programmation. Tout est bon. Pour être certains, nous lui demandons de ne pas nous mener sur les autoroutes, qu'elles soient payantes ou non. Et là encore il n'en fait qu'à sa tête. Un réglage complémentaire n'y viendra pas à bout. Par trois fois, il nous désobéit. Ce qui nous déplaît fortement, car nous doutons de lui pour la suite du voyage. La cotisation sera donc de 22.50 Lires.

Finalement, nous récupérons notre itinéraire et effectuons un arrêt à Aliaga (rien à voir avec Nicos !) sur le bord de mer. Nous mettons la table: Tripoux aveyronnais, pâtes, riz au lait et baklavas en dessert.

25°C, ciel voilé.

Peu après avoir repris la route, nous passons devant une grande enseigne de pneumatiques. Nous nous y arrêtons, car les pneus avant s'usent plus vite que prévu. Ils sont encore largement aux normes, mais ils ne tiendront assurément pas le voyage. Je demande s'il est possible de faire monter des pneus, en précisant les caractéristiques de ceux que nous souhaiterions. C'est possible, mais d'une marque parfaitement inconnue. Je décline l'offre et demande juste que les pneus soient permutés de l'avant à l'arrière. Ce qui est fait sur le champ et en un temps record, équilibrage et serrage à la clé dynamométrique. Les pneus arrière s'usant beaucoup moins vite que les avant, il est probable que nous puissions tenir encore un bon moment espérant que ce soit la totalité du périple.




Tomtom refait des siennes. Nous ne comprenons décidément rien à son itinéraire... Et sur quelles routes. Nous avons le sentiment que dans peu de temps le Carrosse perdra quelques morceaux, tant les vibrations sont intenses. La DDE turque devrait encore prendre quelques leçons sur la façon d'utiliser le macadam, car quand il n'est pas bruyant ou "vibrant", il forme des ornières d'une profondeur telle qu'il n'est guère possible de rouler droit et de garder le cap.

A Izmir, les buildings montrent la dimension de la ville.



Et nous découvrons la précision du code de la route. Vitesse limitée à 82 km/h  !!!




Nous arrivons à 18h et découvrons le grand marché du samedi. Nous y faisons un tour et quelques achats. Les baklavas sont plus chers... dommage, car il en faudra bientôt.




Le minaret de Pise. Non ce n'est pas la photo qui penche...

Les orangers sont en fleurs en dégagent un parfum suave absolument enivrant.       
















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