mardi 6 juin 2023

Turquie 2023 lundi 5 juin

19°C à 9h, gris...

Le brayon nous casse les oreilles dès 4h20 ! Des choucas arrivent sur le toit juste après. Et la circulation est déjà bien sonore. Nous effectuons donc un réveil au top !!!

La circulation sur le périphérique de Paris est juste de la petite bière à comparer avec Istanbul et ses faubourgs où les rues sont trop étroites que pour s'y croiser. Alors quand quelqu'un s'y gare, n'imaginez même pas. Nous avançons au pas, lorsqu'à l'amorce d'un virage Marianne s'exclame: "Ca ne passe pas !!" et en effet, un panneau nous signale que le tunnel qu'il nous faut emprunter pour traverser le Bosphore est limité à 2.80 m. Celui-là ou un autre avant, nous ne le savons pas. Tomtom est sollicité aussitôt pour qu'il nous trouve comment dévier une route bloquée. Mais il s'entête et nous propose une petite promenade avant d'y revenir. Il faut s'arrêter et modifier les paramètres, les préférences pour éviter le tunnel, accepter le pont à péage. Le chemin s'allonge de neuf km. Il nous aura donc fallu 2h10 pour faire 39 km.

Un des trois ponts qui franchissent le Bosphore et que nous allons emprunter





Un très joli mur végétal.

Les vendeurs à la sauvette dans les embouteillages.

Le franchissement du Bosphore et le retour en Europe.




Deux types de transport en commun.

L'aire est en asphalte, les services sont présents bien que disséminés et sans rinçage pour les cassettes. Nous retrouvons la famille de l'Ain dont nous n'avions pas les coordonnées. Les nouvelles ne sont pas très réjouissantes pour eux. Leur centrale chauffage et boiler fuit. L'intervention semble assez technique.


Non, à gauche ce n'est pas un camping-car !

Les véhicules sont très proches les uns des autres et il n'est généralement pas possible de déployer le store ou tables et chaises.

Le temps d'avaler quelque-chose (poulet basquaise, purée, baklavas) et nous filons à Istanbul tant que la météo est belle, le temps du matin s'étant redressé. Il faut cinq km pour l'aller retour. Nous partons donc à pieds et déambulons dans les quartiers les moins blingbling pour arriver au sommet à proximité de la mosquée bleue, mosquée à six minarets. Selon mes souvenirs (qui datent de cinquante ans) dire "mosquée à six minarets" en turc comporte un jeu de mots et on entendrait alors "Mosquée aux minarets d'or". Cette mosquée est grandiose, tant de l'extérieur que de l'intérieur. Ce qui est étonnant, c'est le brouhaha des badauds, peu respectueux des lieux, avec des enfants qui courent, crient ou font des pirouettes juste à côté des convertis qui prient.




La colonne aux serpents

L'obélisque sans Obélix


L'entrée de la mosquée bleue










Non loin de là se trouve la mosquée sainte Sophie, initialement basilique. Elle fut, durant plusieurs siècles, le bâtiment religieux le plus vaste du monde. Son état laisse un peu à désirer et mériterait qu'on la restaure. Mais, sans jeu de mot, on trouve à l'intérieur une âme que nul autre bâtiment à proximité ne dégage.







Des panneaux de sept mètres de diamètre en peuplier, les plus grandes calligraphies du monde musulman.










Enchantés de ces visites qui se sont déroulées sous une excellente météo, nous nous récompensons avec une glace à la pistache naturelle, tout en continuant de déambuler.





La Lamborghini de la polis turque
























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