20°C à 8h, soleil.
Vers minuit, la nuit dernière, bourrasque suivie de pluie, comme la veille. Sans ces deux pluies nocturnes, nous serions à notre 11° jour sans pluie depuis le départ en Turquie le 5 avril. Tous les autres ont été arrosés.
Nous partons vers 9h30 et prenons l'autoroute. De nombreux travaux sont en cours, mais ne ralentissent pas trop la circulation dans notre sens. Le déroulement est monotone. Je déteste les autoroutes et routes nationales avec les grandes lignes droites. Pour une fois, nous mettons de la musique. ce n'est pas courant car habituellement le bruit de fond du Carrosse domine largement. Soudain, violente émotion! Alors que je suivais et rattrapais un camion qui doublait, une explosion se fait entendre et simultanément un nuage de poussières perturbe la visibilité. Des morceaux de pneus fusent de toutes part. Le camion qui nous précédait vient de subir un éclatement, fort heureusement sur un double train, sans conséquence pour sa ligne de conduite. Plus de peur que de mal, aucun morceau important ne nous a percutés. Il me reste à m'essuyer les paumes des mains un peu moites, (des pieds poites et des fesses foites !). Le ralentissement fut bref, le camion s'est rangé sur le côté et nous avons repris la route.
Nous arrivons à Vercelli, cité une étoile, peu avant 14h. Une pizza Marie (la dernière) nous est réchauffée par Marianne, à la poêle. Nous terminons également une boîte de baklavas...
Vercelli est une ville du Piémont qui a connu une grande prospérité au XIII°s. Il en reste un plan urbain essentiellement médiéval. Les églises, les basiliques, les palais se suivent à chaque coin de rue ! Beaucoup de style Baroque.
Il fait chaud et Marianne n'a pas la forme. A 300 m de l'arrivée au Carrosse, tout à fait par hasard, nous passons devant une gelateria. Devions-nous l'ignorer? Comme il y avait un peu de monde, nous nous sommes dit que les produits devaient être de qualité. A l'intérieur, il fallait passer la commande à la caisse et payer, ensuite, avec son ticket, faire la queue. Pas de cuillère à glace, mais une palette. La jeune fille devait être dans ses premiers cornets, car la glace tenait plus à la palette qu'au cornet. La glace de Marianne, cornet deux boules, était jolie et équilibrée. La mienne, trois boules, Chantilly, était plus que bien garnie, mais comme un saule-boule bossu. Tout était d'un seul côté. Et en Italie, la glace est servie plus molle qu'en France. Il a été nécessaire de prendre place en terrasse afin de tenter d'éviter les gouttes. La photo n'a cependant pas été possible. Bien dommage.
Au Carrosse, le GPS n'affichait aujourd'hui que 9 km. Pfff! Nous avons connu mieux !!!
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