Turquie 2023, mardi 6 juin

18.5°C à 8h, soleil. Et déjà 20.5°C à 9h, avec quelques nuages...

C'est la première fois que nous dormons au bord de l'autoroute avec comme barrière, une simple haie qui ne freine guère le bruit des véhicules. De l'autre côté, c'est un terrain de foot où les amateurs viennent s'entraîner jusque tard dans la nuit. Ajoutez à cela le muezzin qui appelle cinq fois par jour dès 4h20 du matin, les chats qui veulent s'entretuer, vous comprendrez pour quelles raisons nos nuits ne sont pas toujours reposantes...

Ce matin, nous partons visiter la grande citerne basilique à proximité de la mosquée bleue et de la mosquée sainte Sophie. En partant nous passons devant une belle église récupérée par un hôtel. La visite est autorisée. Nous y entrons. Là, tout d'un coup, le bruit de la ville disparaît et nous sommes submergé, l'espace d'un instant, par un silence olympien. 

Pour l'entrée de la citerne, la file est un peu longue mais dure moins d'une demi-heure. L'entrée coûte la peau des fesses, mais la magie des lieux opère. L'endroit est exceptionnel. Sur place, la lumière change toutes les cinq minutes. C'est juste magique.

Cette citerne a été construite à l'époque de Justinien I° (527 - 565) pour alimenter le palais byzantin en eau. Elle était alors située sous une basilique qui lui a donné son nom.

Elle mesure 140 m de long sur 70 de large et peut contenir 100.000 m3 d'eau.

Elle compte 336 colonnes de 9 mètres de haut de styles très différents.

En sortant, nous allons manger un kebab mouton-bœuf suivi de deux baklavas. L'addition termine de nous exploser le budget.

Pour suivre, nous allons au grand bazar, l'un des plus grand du monde. Certes pour le visiter. C'est un souk couvert qui comporte 65 rues et 21 entrées et 3600 boutiques, dont la partie la plus ancienne date de 1455. Il s'étend bien au-delà des murs par des ruelles aux activités spécialisées et très variées. Nous y recherchons une vanne quart de tour pour dépanner nos Zamis de l'Ain qui sont en panne de centrale de chauffage et boiler. Avec cette vanne, ils pourront isoler la centrale de chauffe, mais encore avoir de l'eau ... froide. Et après une demi douzaine d'arrêts, nous finissons par entrer dans la bonne boutique.

Nous poursuivons notre "lèche vitrines" et quelques emplètes. J'invite Marianne près des devantures des bijoutiers. Mais jamais elle ne flashe sur ce que je lui propose. Il semble y avoir un décalage assez important entre ses goûts et le style des bijoutiers turcs. Ce n'est pas faute d'avoir essayé...

Nous rentrons avec un peu plus de 14 km dans les gambettes...

Le soir, nous nous réunissons avec nos Zamis de l'Ain pour un apéritif partagé dans notre Carrosse autour d'une bouteille d'Intemporel du Domaine des Lauribert (l'avant dernière parmi celles emportées). La soirée est particulièrement agréable.

Après quoi, nous filons dans le leur pour mettre en place la vanne trouvée au bazar. Et ça marche.