18.5°C à 8h, soleil
Marianne a un abcès qui se développe à une gencive. Le dentiste nous adresse une ordonnance qui nous permet de passer à la pharmacie.
Nous arrivons à Venise à 11h40, prenons le temps de manger bien à l'aise sur l'aire très calme: colombo de sanglier, riz, baklavas.
Et dès le thé avalé, nous achetons les tickets de tram à l'accueil. Mais pour monter dans le tram, il faut d'abord se rendre à son arrêt situé à 2 km de l'aire. Pas bien grave, mais cela s'ajoutera par deux fois aux km de la journée, évidemment.
Venise, nous l'avions déjà visitée en 2000 avec le groupe scolaire qui entourait Katie, la petite américaine de 14 ans venue passer son brevet en France et que nous accueillions à la maison durant cette année scolaire. Nous en avons un excellent souvenir et notre souhait consistait simplement à flâner dans les ruelles dont un des charmes est de n'avoir aucune circulation, même pas les trottinettes, interdites à Venise.
Nous avions retenu que les gondoles avaient un fanion arrière à six étages en relation avec les six îles de Venise. Or, le guide vert nous apprend que Venise est basée sur 117 îles !!!
Le tram nous dépose et nous suivons un parcours que le GPS a enregistré sur Wikilog, un site de rando. Nous le suivons aisément, bien que, parfois, dans les ruelles étroites, il ne trouve pas toujours les satellites et mette un peu de temps à se resituer. Mais c'est un bonheur que de ne pas devoir utiliser le vaporetto, ni d'avoir à chercher le bon pont pour passer sur l'autre rive.
Les puits dans la ville sont tous condamnés. Ils correspondent en général à des sources d'eau douce. A force de tirer l'eau, les puits s'ensablaient. Et à force de les désensabler, Venise descendait doucement dans la mer, alors qu'elle subit déjà la montée des eaux. Et sans doute aussi à cause d'une forme de pollution.
La Place Saint Marc, le Palais des Doges, le Pont du Rialto, le Pont des Soupirs, les nombreux canaux, les gondoles, les boutiques de masques pour le célèbre carnaval de Venise, ... tout était au rendez-vous.
Demain est encore un jour. Notre projet est d'y retourner par les mêmes moyens et d'en profiter si la météo le permet.
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