vendredi 9 juin 2023

Turquie 2023 vendedi 9 juin

20°C à 8h couvert.

En partant et en faisant les services, nous remarquons que la fuite des eaux grises semble parfois s'accentuer. C'est irrégulier. Je ne me suis pas encore couché sous le véhicule pour voir quelle en est exactement la cause. Je pense que le tuyau est fendu juste après la vanne. Si c'est cela, la réparation attendra bien notre retour.

Ce départ s'effectue dans les bouchons. Il nous faut juste une heure pour 35 km.

A midi, un arrêt nous permet de manger le croque monsieur maison qui nous attend depuis le départ. J'aime lui faire un sort. Pour finir en beauté, nous avalons également quelques baklavas.

Si vous nous avez lus récemment, vous savez que notre frigo s'est arrêté à deux reprises. Mais aujourd'hui, il fait du zèle avec -22°C, et il n'est pas à fond. Tandis que le thermomètre du tableau de bord nous affiche 3°C quand il fait très beau cet après-midi... Quel climat!!!

Nous passons devant une fabrique de baklavas et en notons les coordonnées, car, certainement, si nous devions revenir, cet établissement risquerait de recevoir notre visite. Pour les amateurs:

N41.205044 E 27.750851: vente aux particuliers

A 17h45, nous arrivons au bivouac d'Edirne auquel nous nous étions arrêtés à l'aller après avoir fait le plein de gasoil et les courses pour regarnir un frigo dans lequel il commençait à avoir de l'écho. La mosquée est toujours en travaux. Seule une petite salle est accessible, mais les photos sont interdites. Au passage, nous effectuons quelques courses au bazar et demandons notre chemin pour trouver un agent de change qui nous reprend les Lires turques au plus mauvais taux possible dû à l'inflation galopante: en quelques jours la Lire a perdu 20%!




De retour sur le parking payant, nous vaquons à nos occupations dans le Carrosse lorsqu'à un moment nous sommes surpris par un bruit violent, sec, comme un pétard à proximité directe. Ce sont trois gamins qui viennent de nous lancer des pierres. L'une d'elles a atteint la vitre de la dînette en l'éclatant. Je sors et me lance à leur poursuite. Mais peine perdue: ils s'y attendaient et ont cavalé.

La double vitre éclatée, mais toujours étanche.

L'objet du délit !

La réparation de fortune.


Le temps d'effectuer une réparation sommaire, les trois gamins reviennent dans le but d'en découdre. Je sors alors l'appareil photo. Comme ils se tiennent à distance respectable et bougent sans arrêt, les clichés ne sont pas bons. Je les vois partir sans doute faire le tour du pâté de maison. Je prends le contresens pour les intercepter. Mais ils sont partis ailleurs. En faisant le tour, je passe devant le commissariat de "Polis", montre les photos, demande à faire une ronde pour les intercepter. Mais visiblement, ils n'en ont rien à cirer.



Et bien entendu, le gardien qui a encaissé nos deniers n'est plus là. Les caméras sont-elles seulement activées ???

Comme la nuit ne tardera pas à tomber, nous discutons le coup avec nos voisins anglais un peu inquiets également. Il serait évidemment aisé à nos lascars de revenir durant la nuit en douce une fois nos volets fermés pour accomplir d'autres forfaits. Nous jouons donc la carte de la prudence et levons le camp à 21h. Les anglais font de même. Marianne est dans l'embarras, car trouver un autre arrêt sécurisé à cette heure ne sera pas chose facile. Nous roulons donc de nuit, chose assez rare pour nous.

Dans notre malchance, nous passons la frontière de nuit qui n'est pas aussi encombrée que le jour. Il n'y a que trois files d'une quinzaine de voitures devant nous. Il nous faut marquer six arrêts, pour six contrôles (migrants, drogue, alcool, cigarettes, ...) avec à chaque fois un douanier spécialisé. L'affaire est faite en 50 minutes, un petit record.




L'autoroute nous fait avaler les kilomètres jusque 23h50 où nous arrivons, en passant par une piste un peu rude...

Cette piste fait triste mine sur cette photo, mais elle est bien plus réaliste sur la vidéo publiée sur un autre blog, plus convivial sur un téléphone, que nous avons commencé à mettre en ligne.

... sur la place de Yabalkovo, petit village un peu perdu bénéficiant d'une vaste place au grand calme, la nuit est bercée par les rossignols que nous n'entendions pas à Istanbul.



Michel et Bénédicte, nos Zamis de l'Ain prenant connaissance de nos déboires nous interrogent afin de savoir quand nous allons les rejoindre. Car en effet, ils sont sur l'aire que nous devrions rejoindre demain... Une autre panne les immobilisent ...
















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