jeudi 7 avril 2022

Tarn 2022: jeudi 7 avril

7.5°C à 8h, couvert.

Nous restons actuellement sur le circuit touristique recommandé par l'OT du Tarn. Les routes peuvent être parfois très étroites. Quant aux distances parcourues, parfois elles ne permettent même pas au moteur de chauffer. Nous allons donc de village en village, découvrant ce qui peut l'être.

Ce qui nous étonne le plus est sans doute la tristesse et la décrépitude des lieux que nous visitons jusqu'à ce jour. Certes, cela peut changer en un instant. Mais les photos suivantes vous donnerons parfois un aperçu sans doute renforcé par le ciel gris et l'ambiance assez humide des lieux.

Notre premier point d'intérêt aurait dû être le château de Caylus. Marianne l'a peut-être aperçu en roulant, mais pas moi. Pas de fléchage: pas d'arrêt.

Un peu plus loin, nous nous arrêtons à Sauveterre. Il s'agirait du premier pigeonnier à voir qui se trouverait dans la cour du château. Nous nous garons dans ce minuscule village de la France profonde et y découvrons un château qui fut sans doute magnifique mais qui aurait bien besoin d'un bon entretien. Le caractère est présent tout autant que la tristesse des lieux sans doute encore une fois renforcée par une météo un peu tristounette, mais qui n'atteint pas notre moral.




Nous avons tenté de contourner le château, mais barrières de fortune et ficelles en tous genres nous indiquent que la propriété est privée et que les propriétaires expriment ainsi leurs réticences à laisser entrer les badauds. Ainsi nous passons à côté du premier pigeonnier recensé sans le voir.

Et de village en village, nous remarquons que les façades des maisons et de divers bâtiments publics sont recouvertes de carreaux d'ardoise. Sans doute pour le problème récurrent d'humidité. Ce qui est étonnant c'est que ces ardoises sont percées et maintenues par des clous. Ces trous ne sont pas fermés. L'étanchéité n'est donc pas assurée.



Peu avant midi, nous arrivons à l'aire prévue sur laquelle nous avions jeté notre dévolu essentiellement parce qu'il était annoncé la présence d'un foodtruck vendant d'excellents hamburgers frites. Malheureusement, nous restons déconfits, car le parking est vide. Nous prenons donc la poudre d'escampette et filons jusque Saint-Amans-Soult, un autre site incontournable selon l'OT. Notre avis reste le même: c'est vraiment tristounet. Et nous nous demandons finalement si l'OT n'indique pas la mention "Incontournable" lorsqu'il n'y a qu'une seule route et qu'il s'agit d'un passage obligé !!! La Bastide Royale n'en a en effet que le nom.


Nous pensions voir le château ou, à défaut, au moins le parc. Puisque une fois de plus l'OT nous le recommande. Mais la grille est fermée avec des mentions contradictoire du type:

- "Parc ouvert au public..." mais la grille est cadenassée
- sur un panneau: "les chiens doivent être tenus en laisse". Sur l'autre: "Les chiens sont interdits, même tenus en laisse" !!!

Finalement, nous pensons apercevoir le château, mais ce n'est sans doute que la conciergerie. Un autre bâtiment plus important se distingue à peine entre les arbres. Pas d'accès...


A midi, une première, nous ouvrons une boîte de tartiflette Monique Ranou, réchauffée à la poêle. La note serait de 6/10, mais à la lecture des composants et additifs, elle descendrait vite en-dessous...


Double dessert du coup: riz au lait maison et fraises de Carpentras qui se tiennent très bien au troisième jour.

A Saint-Amans-Valtoret nous sommes surpris par un rayon de soleil qui fait immédiatement monter la température et la qualité de l'ambiance locale.




Ci-dessous, le bâtiment n'est pas cintré: c'est un effet de la photo panoramique.



Il fallait, paraît-il, remarquer la façade de la mairie, tout à fait traditionnelle. Voilà qui est fait.


En fin de journée, nous nous posons  au Pont de l'Arn à proximité de Mazamet.


 

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