mercredi 10 mars 2021

Fleury d'Aude et l'Hérault: mercredi 10 mars 2021

 5.5°C à 7h45, soleil.

Comme tous les matins en Carrosse, le chauffage a repris et nous a, par son fonctionnement, sortis de la torpeur et des bras de Morphée. Mais au bout d'un temps, un bruit anormal s'est fait entendre subrepticement et d'un coup le chauffage s'est arrêté. Marianne m'en avise, alors qu'un de mes deux yeux dormait encore ainsi que mes deux oreilles puisque je n'avais rien entendu. Mais cette histoire ainsi contée dès la matin par ma moitié qui m'est chère me rappela que lorsque j'étais allé voir le niveau du gaz dans les bouteilles, je m'étais rendu compte que la bouteille 1 était pleine alors qu'elle aurait dû être entamée et la 2 était entamée alors qu'elle aurait dû être pleine. Il y avait donc eu une inversion. Mais pour quelle raison? Je descends donc du lit et me vêts de quelques guenilles pour aller voir ce qui se passe dans le local gaz accessible seulement par l'extérieur. Je me doute de ce que c'est et j'aurais sans doute dû intervenir dès constatation de l'inversion. Peu avant notre dernier départ, j'ai vérifié les filtres à gaz. Pour cela, je les ai démontés. Dans cette opération, sans doute, l'une des bouteilles (la 1) s'est mise en sécurité. C'est donc la 2 qui a pris le relais. Et ce matin alors que le chauffage tentait de nous apporter chaleur et confort, cette bouteille est arrivée à son seuil le plus bas et a rendu l'âme. L'autre étant en sécurité, elle n'a pu démarrer malgré l'inverseur automatique. J'ai donc tendu la bras et appuyé sur le bouton de sécurité. Dans les secondes qui suivaient le chauffage a repris. L'histoire aurait dû s'arrêter là. Mais en reprenant, le chauffage ne s'est pas arrêté à la température de consigne. Il s'est emballé. Et ce n'est pas la première fois. Des 20°C demandés, nous sommes arrivés à passé 23°C. Certes, agréable, confortable, mais au prix de quelques litres de gaz. 

Etant éveillés et debout avant l'heure, nous avons pris le petit déjeuner avant la douche et au final avons été prêts un peu plus tôt que prévu.

Comme nous comptons balader autour du Lac du Salagou, nous préparons nos bagages pour la journée, à savoir deux bouteilles d'eau et trois wraps. Pour ces derniers nous innovons. En garniture: Philadephia, saumon gravlax, baies de Bataks, et enfin endives. A voir ce que cela va donner au lieu de salade ou laitue. En complément, nous emportons deux oranges bien rondes et bien mûres.

Jouant tant sur le GPS de rando que sur la nouvelle application (une révélation) Multicarto, nous trouvons la balade qui nous mène le long du lac du Salagou. Il fait très beau et dès les premiers pas nous devons enlever l'écharpe. Pas beaucoup plus loin, nous retirons une veste. Nous marchons ainsi dans un environnement qui nous est connu. Et malgré tout nous faisons quelques découvertes agréables.




Chapelle Notre Dame des Clans (déjà vue)


Une borie ou capitelle




Un vieux four à pain, ou ce qu'il en reste...


A voir ce four, nous regardons la carte qui nous indique que le lieu-dit est Pradine, ancien village rayé de la carte pour la création du lac.

En travers des chemins de nombreux filets d'eau tout comme hier. Nous sommes contents d'avoir acheté de nouvelles paires de chaussures, car les anciennes qui devenaient usées et vraiment trop vieilles (recollées au moins trois fois, recousues, ...) n'étaient plus étanches. Ici, elles sont plus confortables et permettent de marcher dans les filets d'eau sans avoir les pieds trempés. Enfin, en principe. En effet, au passage d'un filet d'eau de travers qui avait passablement creusé le sol, Marianne dérape et mesure le plancher des vaches. Plus de peur que de mal, mais elle en est pour une douleur au poignet et un pied bien arrosé jusqu'au bas du pantalon. Nous poursuivons néanmoins.



Vers 11h20 nous nous posons bien à l'abri du vent et face au lac sur deux pierres presque confortables. Nous sommes bien et contemplons le paysage, quelques cormorans, des mouettes. Et profitons ainsi du soleil sans qu'il me brûle le front car j'ai mis la casquette! Et au bout d'un moment, nous sortons le pique-nique. Les endives sont délicieuses dans le wrap. Les baies de Bataks se mêlent bien au saumon gravlax. Ainsi les endives se conservant plus longtemps que la laitue, ce sera aisé d'en stocker quelques unes...

Nous profitons de cette pose pour prendre des nouvelles de la dame qui s'est fracturée la jambe hier. Nous apprenons que finalement dix pompiers étaient sur place, trois véhicules, un hélico. Elle avait le tibia et le fibula (péroné) cassés. Elle a été opérée, ne souffre plus et a bon moral.

Bien plus d'une heure plus tard, nous reprenons la balade toujours le long du lac. Les sentiers tournent et nous nous retrouvons sur les hauteurs avec par de trop longs moments la vue du lac coupée par les arbres.






Sur le haut de la falaise en face, nous remarquons des colonnes basaltiques, témoins du volcanisme dans la région voici... un certain temps.


Et le long du chemin, sept chèvres nonchalantes se dorant la pilule au soleil.









Il est encore tôt dans l'après-midi quand nous rentrons de notre petite balade de 9.5 km. Le temps de placer les cales pour stabiliser le Carrosse de niveau et Marianne nous prépare un thé accompagné de biscuits maison que nous dégustons installés comme des concierges afin de commenter tout se qui se passe sur le parking en contrebas.


Le soleil reste de la partie avec jusque 28°C dans le Carrosse que nous devons aérer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire