mardi 30 mars 2021

Vaucluse suite: lundi 29 et mardi 30 mars 2021.

5°C à 8h, soleil.

Aujourd'hui sera une journée un peu spéciale. Nous avons rendez-vous en visio-conférence à midi pour une AG qui pourrait durer trois heures. Nous restons donc sur place car le réseau est excellent. Durant cette attente, nous vaquons à nos occupations mettant de l'ordre là où il n'y en a pas, Marianne préparant doucement le repas de midi que nous prendrons devant l'écran caméra coupée.

Et midi arrive, la connexion est établie. La visio est intéressante, dure finalement deux heures et nous mangeons de bon appétit du pigeon aux lentilles.

L'après-midi, comme il fait très beau, nous sortons les transats et coulons quelques heures bien heureuses au soleil à lire et à regarder les marmots sur le circuit vélos.

24°C à l'ombre, mais il n'y a pas d'ombre...

Mardi 30 mars

5°C à 8h, soleil.

Nous filons le matin jusqu'au Barroux pour une balade. Elle est renseignée "rouge" ce qui fait craindre des difficultés à Marianne. Les commentaires disent que le parcours passe sur beaucoup d'asphalte, mais que la vue étant très belle, le pardon est accordé.

En partant du village nous ne voyons guère le château qui en fait la réputation.

Mais une fois en route, nous l'apercevons. Nous l'avions visité voici quelques années avec Claude et Liliane. La descente puis la montée sont assez continues sur la première partie. Enfin la vue se dégage et nous en profitons pour quelques photos.





Les Dentelles de Montmirail





Le château du Barroux vu de loin.


Nous passons devant l'Abbaye ND de l'Annonciation qui ne date que de 1992 et abrite une soixantaine de moniales.


A midi, nous trouvons immédiatement le point sublime pour le piquE-niquE. Nous nous asseyons sur un talus très herbeux et donc confortable avec, en face de nous la vue sur les dentelles, Barroux, les deux abbayes, et cela nous donne bon appétit.

En repartant, nous passons devant une vigne un peu particulière car il s'agit d'une appellation en terrasse. En agrandissant la photo vous pourrez peut-être lire le texte.


Puis, surprise! Au détour d'un chemin, nous apercevons un grand mur percé d'une ouverture circulaire. C'est l'aqueduc ou ce qu'il en reste, qui alimentait Le Barroux autrefois. 

Autrefois, Le Barroux manquait d’eau en été. Pour acheminer celle de la source de Saint-Andéol vers la grande fontaine élevée pour l’occasion au centre du village, un aqueduc fut construit dans les années 1840. Doté de plusieurs arches, dont une seule subsiste, l’ouvrage d’art permettait de franchir le ravin des Gipières au nord. Les travaux furent terminés en 1847. Une entreprise coûteuse pour la commune qui la mena à bien en vendant la « montagne » du Patifiage.










Un peu plus loin, nous nous retrouvons près d'une autre abbaye: l'abbaye Sainte-Madeleine. Elle est actuellement en travaux d'agrandissement.





Vous connaissez sans doute les cheminées de fées, ou les demoiselles coiffées. Le principe est qu'une pierre évite l'érosion du sol sous elle. Sur un talus, nous apercevons un grand nombre de ces cheminées, mais actuellement de petite taille. Malheureusement, ces petites bêtes ne grandissent pas...


Nous voici revenus au Barroux et traversons le village. 







L'ancien hospice




Quelques explications sur l'adduction d'eau au village.




Et après cette balade, nous décidons de regagner nos pénates. En effet, nous retrouvons notre Carrosse et passons par Beaumes-de-Venise pour acheter un peu de vin pour des amis amateurs, puis rentrons à notre bercail. Le jardin a besoin d'entretien et nous souhaitons faire une pose pour le remettre en forme.

A propos de pose, Manu arrive en s'invitant dans nos salons et nous annonce une troisième manche. Nous aurons donc le temps nécessaire au reconditionnement de notre espace vert. Et au vu de l'annonce, je me prépare à tondre le gazon avec les ciseaux à ongles.

Les aventures en Carrosse sont suspendues. Reste à savoir pour combien de temps...

Pour le bilan de ce petit périple, nous pensions n'avoir en frais qu'un peu de gasoil et de GPL. Or notre arrêt à Beaumes-de-Venise pour acheter du vins pour nos amis nous a fait faire une folle dépense de 4.50€ pour un litre de jus de muscat. C'est la somme des frais cumulés hors carburant et consommation de nourriture de nos réserves perso.


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