20°C à 8h, soleil.
Nous retournons en ville et y faisons quelques achats négociés.
A midi, nous trouvons un petit restaurant qui propose un tajine de keftas de sardines. Cela nous met l'eau à la bouche et nous nous installons, tout d'abord pour boire un jus d'orange-mangue en attendant l'arrivée du plat. C'est juste délicieux. Le pain, tout fraîchement cuit est juste divin. Nous nous régalons.
En début de repas, Henri fait tomber sa cigarette électronique. Du coup (!), elle ne fonctionne plus. Il la démonte et tente une intervention de fortune restant sans succès. Le visage se ferme et la parole disparaît. Alors que nous allons faire quelques courses au Carrefour du coin, Henri se carapate jusqu'au vendeur de vapotage et y trouve son bonheur dans une réparation sans frais. Il revient le sourire jusqu'aux oreilles. Il en faut peu pour être heureux...
Nous quittons Essaouira et à la sortie du parking, le garde chiourme m'annonce qu'il faut payer. Voyant que je suis arrêté à cette fin, Henri vient lui dire les accords passé avec le "Parrain". Le garde l'appelle et me passe le téléphone. Et il s'avère malgré insistance que nous devions payer encore 50DM. La bouteille de vin n'a donc pas été très utile. Pas bien grave, nous ne l'aurions sans doute jamais bue.
La route nous secoue encore laissant entendre non plus l'ânon à l'agonie mais peut-être son frère. Le bruit est différent mais encore présent. Ce qui me fait dire que je suis sans doute intervenu au bon endroit mais pas de la bonne façon. J'ai mis un lubrifiant, peut-être pas le bon. J'en essaierai un autre. Quant au troisième sans doute le plus efficace, il faut démonter une partie de la suspension du lit pavillon. Ce qui peut être lourd (sans jeu de mot) de conséquences. Je réserve cela pour une intervention à domicile. Nous supporterons le bruit si besoin.
En moins de 30 km, nous arrivons à Sidi Kaouki. L'aire est un peu "rustique" mais offre l'eau et les vidanges pour seulement 3€. Que réclamer de plus face à la mer.
Hier en fermant le volet, la charnière du volet occultant la fenêtre de la porte passager s'est cassée. J'ai trouvé chez un boutiquier une colle à deux composants et m'efforce de réparer. C'est un peu délicat car la pièce ne peut être retirée en totalité. Il faut travailler sur le volet resté accroché à la porte. Mais cela semble faire.
Nous allons faire un tour sur la plage et nous amusons d'un 4x4 ensablé peinant à venir à bout de sa mauvaise situation malgré un autre véhicule tracteur en renfort. Ils s'en sortiront heureusement avant la marée haute. Anne et Henri se baignent alors que nous marchons seulement les pieds dans l'eau.
