jeudi 6 octobre 2022

Maroc 2022 jeudi 6 octobre

16°C à 8h, soleil.

Jean-Paul et Marie-France, nos co-voyageurs d'une dizaine de jours nous quittent ce matin appelés par des impératifs du calendrier. Nous reverrons-nous? Tous sommes à l'espérer car l'ambiance fut sereine et les échanges cordiaux.


Après leur départ, nous descendons nous promener une nouvelle fois dans le ksar visité la veille.



Et montons sur la colline en face pour y trouver une vue dominante avec le soleil du bon côté.





Il ne manque que la caravane de chameaux pour nous donner l'impression désertique des lieux.





La veille alors que nous étions au restaurant, nous aurions voulu acheter le pain cuit de façon traditionnelle. Il n'y en avait plus car notre demande était tardive. Ce matin, voyant que la cuisson avait repris, nous pouvons en acquérir. Certes le prix tient plus du soutien à l'œuvre de ces femmes qu'au prix réel du pain. Mais il sent si bon que nous y allons de nos petits deniers.


Nous mangeons léger dans nos Carrosse et Palace et reprenons la route par la vallée. Les paysages sont très beaux avec des roches découpées en strates. Malheureusement les arrêts sont rares sinon en coupant les lignes blanches...








A l'un de ces arrêts, chance ultime, nous rencontrons le couple des Bidochon. Le bonhomme, sans doute Raymond, s'adresse à Henri et lui demande: "Alors, combien ça coûte pour repeindre un camping-car?" Henri, un peu dubitatif devant cette question lui répond: "Je ne sais pas". Et Raymond poursuit: "J'ai tout fait repeindre ici au Maroc pour 770€". Et sur ces dires, nous nous approchons de son véhicule qui effectivement semble repeint mais plus au rouleau qu'au pistolet. Les joints, les cornières, tout y est passé et sans le moindre détail. Magnifique. Avec un peu de recul nous constatons que ses toilettes doivent avoir eu quelques problèmes au nombre de coules après peinture...






Quelques arganiers

Les arganiers ont été récoltés. Le volume est "correct" mais les noix ne contiennent cette année que très peu d'huile compte tenu de la sécheresse accrue. Une sécheresse mettant à mal même les palmiers habituellement très résistants.


Nous empruntons la piste qui doit nous conduire à notre aire un peu en dehors des sentiers battus. A l'arrivée, notre hôte, sans doute mis à mal par la pandémie qui a privé le Maroc entier de ses ressources principales (le tourisme) nous informe qu'il doit s'absenter cinq minutes pour aller chercher du papier toilette au village.




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