mardi 25 octobre 2022

Maroc 2022 mardi 25 octobre

19°C à 8h, soleil.

Nous voudrions prendre du gaz en partant du camping, mais il n'y en a plus. Nous en prendrons donc plus loin au petit bonheur.

Au Marjane local, les rayons sont bien garnis y compris en moutarde !!! Le rayon des fromages n'est pas en reste mais avec des prix non dérisoires... Même le pain est très cher à hauteur de trois fois le prix rencontré dans les villages...

A midi, nous trouvons un arrêt et mangeons un menu composé sur place: jambon, betteraves, avocat (acheté au marché voici deux jours et absolument délicieux), dattes et petits gâteaux.

La route est monotone et les paysages aussi. Nous restons bercés par le bruit de l'ânon à l'agonie car le bricolage à la télévision n'a eu aucun effet.


En chemin, nous remarquons qu'aussi bien en ville qu'en campagne, des camionnettes, des fourgons sont installés le long des routes proposant la vente de café. Un panneau solaire apporte l'énergie de la machine à café. Nous en croisons souvent et visiblement, ils rencontrent un vif succès.



Après un peu de gymkhana l'arrivée s'effectue au pied de la grande mosquée de Casablanca. Le garde nous informe qu'il n'y a plus de place. Il gère l'espace d'une ruelle en (presque) cul-de-sac. Voyant notre air déconcerté, le garde de la ruelle parallèle nous fait signe de nous avancer et nous trouve deux places. Les véhicules sont garés perpendiculairement l'un à l'autre à l'angle du trottoir. Ce stationnement est vraiment à proximité immédiate de la Grande Mosquée que nous souhaiterions approcher. Elle ouvre à 19h pour la prière. Entretemps, tout est fermé. Nous demandons au gardien combien vaut  l'emplacement pour la nuit. Il nous dit 20 MAD (2€). Henri lui demande: "Pour les deux véhicules?". "Non, pour les deux c'est trente". Et nous le réglons sur le champ. Nous nous dirigeons alors vers le bord de mer d'où nous avons une belle vue sur la mosquée. 

Le temps est un peu frais et brumeux. Nous patientons près d'une heure que la mosquée ouvre. En approchant lors de l'ouverture un garde nous interpelle nous informant que les animaux ne sont pas admis. Henri passe donc en retrait. Nous continuons d'avancer et constatons que de nombreux hommes entrent à la mosquée et se déchaussent, mettant leurs chaussures dans un sac mis à disposition qu'ils emportent avec eux. Je les suis pensant pouvoir admirer l'intérieur de la mosquée au sein de laquelle je ne suis pas certain de pouvoir prendre des photos, les renseignements à ce sujet étant contradictoires. Juste à l'entrée, à la grande porte, le garde m'interpelle très gentiment me priant de me mettre de côté. Je comprends qu'il ne me considère que comme un infidèle et m'invite à le rejoindre. Il me dit que c'est l'heure de la prière et que ce moment est réservé aux seuls musulmans. Je lui demande si je peux prendre des photos à partir de la porte. Et il acquiesce. Fort heureusement le zoom m'apporte certains détails intéressants laissant voir la magnificence des lieux que je pensais plus sobre. Il faut donc absolument visiter demain.
















Henri, qu'Anne croyait au Palace nous rejoint finalement et nous refaisons un tour en sa compagnie. 





Et si vous regardez bien, vous observerez notre Carrosse tout à proximité immédiate des lieux.





Ce que nous vous en montrons ce soir n'est que la part extérieure et ce que l'on a pu voir de la porte d'entrée. Demain, sans doute un peu plus.

Il y a du monde, beaucoup de femmes, les hommes étant sans doute à la prière.

Et ainsi à proximité immédiate, nous ne devrions pas avoir besoin de réveil, l'appel à la prière étant prévu pour 6h15... Le fond de l'air est très animé des cris des jeunes et des motos.

Une fois dans nos véhicules, nous entendons une altercation en extérieur. Notre gardien s'accroche avec un "local" qui lui dit que nous n'avons pas payé pour la nuit et que nous ne devrions pas rester là. Cela dure un bon moment. Nous sommes toujours habillés et le garde insiste à notre porte. Nous lui ouvrons. Dans un français très approximatif il nous explique la situation nous conseillant de nous déplacer sur la ruelle parallèle. Nous obtempérons. L'autre gardien qui, initialement, nous avait dit qu'il n'y avait plus de place semble encadré par un "parrain" qui dans un excellent français nous souhaite la bienvenue, nous confirme que cette nouvelle position en pleine lumière sera meilleure et plus sécurisante. Je lui dit: "Certes, mais nous avions déjà payé notre emplacement". Il me répond: "Oui, je sais, vous avez payé l'autre gardien. Mais vous n'avez plus rien à payer, vous pouvez rester la nuit jusque demain!". Et sur ces bons mots nous nous saluons et rentrons chacun dans nos abris, lui sous son arbre avec ses collègues, nous dans notre Carrosse, Anne et Henri dans leur Palace, nos deux véhicules étant cette fois l'un derrière l'autre sur un trottoir commun. C'est un rien plus calme que dix mètres à côté...


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