Le taxi a été réservé la veille (un grand) et nous le partageons avec un couple d'allemands. Il nous dépose à proximité de la grand-place et convenons qu'il vienne nous récupérer le soir à 19h30.
La météo est juste extra et nous profitons de la ville au maximum. Dans un premier temps, nous parcourons relax la médina où nous repérons les petits gâteaux au miel (sucre!) mais à trois fois le prix de Meknès... comme d'hab à Arnakech. A la sortie, nous trouvons un petit bouiboui qui propose des tanjias. Ce sont des aliments longuement cuits dans un pot plus haut que large. Les prix sont modiques. Nous devrions y revenir si nous le retrouvons.
Un peu plus loin, nous visitons la Médersa Ben Youssef, une école coranique tenue dans un véritable palais. C'est de toutes beautés. Nous aurions dû prendre le plan en photo pour pouvoir compter le nombre de chambres à disposition des élèves.
Nous retrouvons le petit restaurant et montons à la terrasse pour passer commande.
Avec le thé et les jus d'orange, nous nous en sommes sortis pour six euros par personne...
Pour continuer relax, nous allons visiter "Le Jardin Secret" non loin de là. Il s'agit d'un ancien riad tombé en ruine et aujourd'hui restauré depuis peu. L'ambiance sereine mène à la détente. Divers panneaux expliquent les restaurations assez exceptionnelles ainsi que les essences des plantes ramenées des quatre coins du globe.
Nous retournons dans le souk et retrouvons notre vendeur de gâteaux qui nous fait exactement le même cinéma que voici quatre ans à savoir qu'en parlant tout bas afin de ne pas être entendu de son voisin concurrent direct, il nous dit que chez lui la qualité n'est pas la même qu'ailleurs, mais bien supérieure. Il ne se prive pas de nous faire goûter et nous lui rendons bien cet hommage. Nous nous en sortons chaque couple avec un joli colis, mais combien de temps tiendront-ils?
En milieu d'après-midi, nous nous rendons au parc près des chevaux et trouvons un banc où nous passerons plus d'une heure dans une faune proche de la cour des miracles. La population dans ce coin frôle la misère pour ne pas dire qu'elle la côtoie et nous assistons à quelques spectacles désolants.
A l'heure dite, nous retrouvons le couple d'allemands qui nous rejoint pour reprendre le taxi.
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