mercredi 5 octobre 2022

Maroc 2022 mercredi 5 octobre

 16°C ) 7h, ciel voilé, brume.

Nous arrivons au ksar d'Aït ben Haddou que nous avions visité sommairement et sans guide voici quatre ans. Dès notre arrivée, nous tombons tout à fait par Hazard sur l'Office de Tourisme. Il est fermé. Mais grâce à l'insistance accrue de Marie-France, le responsable finit par arriver. Il nous renseigne et nous informe qu'il est lui-même guide. Si nous avons besoin de ses services, il est à notre disposition. Mais le prix est un peu élevé. Comme à chaque fois, une petite négociation met rapidement tout le monde d'accord.

Voici quelques jours une émission, Echappée Belle, a présenté le Maroc profond à la télévision. A cette occasion le ksar a été détaillé ainsi qu'une association de femmes tenant un restaurant. Les menus étaient, d'après les reporters abordables et succulents. Notre guide nous accompagne jusque là et nous informe que si nous avons besoin de ses services il suffira d'en prévenir la tenancière qui l'appellera.







Le pain traditionnel est cuit au feu de bois sur un lit de petits galets. parfois l'un ou l'autre reste collé sur le pain. Mais comme il n'est pas vendu au poids, il faut juste faire attention aux dents.





Nous sommes confortablement installés et commandons chacun un hamburger marocain et des pâtes (beurre, cacahuètes, cannelle) partagées. Tout est subtilement délicieux jusqu'au dessert constitué d'un yaourt au lait de vache fleur d'oranger, raisins secs.... Un thé à la menthe termine le repas... et petits gâteaux pour Henri...


... qu'il n'est pas prêt à partager.


En fin de repas, notre guide nous rejoint et nous emmène dans le dédale des ruelles du ksar nous permettant l'arrêt aux diverses boutiques de souvenirs berbères ou touareg. Et chaque échoppier nous convie à entrer dans sa boutique, l'un pour le plaisir des yeux, l'autre pour inonder nos yeux. Mais rien pour se rincer l'œil !!! Nous y trouvons parfois de quoi nous faire plaisir après d'âpres négociations parfois un peu rigolotes.



Notre guide Hassan, toujours très calme, très posé.

La porte d'entrée, reconstruite à l'identique.


La première lettre de l'alphabet berbère, z, signifiant "liberté"


Une liste non exhaustive des films ayant été tournés sur place


Le classement du ksar a été proposé en 1987 à l'Unesco qui a répondu favorablement en 2004. Depuis, tout est classé. Si un film doit encore être tourné après cette date, ce qui fut le cas, toutes les constructions réalisées pour le film doivent être détruites et les lieux restaurés comme à l'origine avant le tournage. De plus les figurants doivent être choisis parmi les locaux et il est de bon ton de faire tourner les entreprises locales.



Cette pierre à deux fonctions: diviser les eaux qui dévalent les escaliers en cas d'orage afin que le pisé (terre battue) composant les murs en face ne soient pas détruits trop rapidement, mais aussi un socle pour l'orateur en cas de réunion publique.

Egalement passée à l'émission télévisée, une artiste s'exprimant en dessins naïfs, dont certains peuvent malgré tout être assez complexes. Une de ses œuvres représente sa vie partagée en deux par un trait de Jupiter. D'une part sa vie avant le divorce (voile, pleurs, stress...), d'autre part sa vie après le divorce, joie, équilibre, essor...









Les gargouilles ne peuvent plus être qu'en bois suite au classement Unesco.






Notre guide nous explique que prochainement s'ouvrira la Maison de l'Oralité, (toutes les traditions se transmettant de façon orale). Mais bonheur pour nous, avant l'ouverture, il possède déjà la clef et peut nous la faire visiter.





Il s'agit de la maison d'une famille aisée qui a été mise à profit pour cette exposition sur la transmission des coutumes. 





Tout vous expliquer serait très long. Nous avons préféré vous présenter tout cela sur ce que nous trouvons très bien résumé sur ce panneau. LOL !


De grands tambours




La médiathèque

Et pour les curieux ou les incultes qui ne parleraient pas l'arabe, voici la traduction du panneau repris ci-dessus...   :-)










A l'image de nos petites maisons provençales en terre cuite, voici des maison arabes dans du bois de tamaris





Au sommet, les restes de la forteresse qui servait autrefois de grenier à blé mais aussi de coffre fort pour les objets de valeur.
















Ce ksar était autrefois ce que l'on appelait une caravansérail et accueillait les caravanes qui se déplaçaient dans le Moyen-Orient pour le commerce dont le sel proche.

Hassan nous offre le thé dans la galerie proche de l'OT. Nous réservons le repas à l'hôtel restaurant où nous sommes garés.

Le repas du soir est lui aussi très bon: kefta et pastillas de poulet... avec un Bordeaux rouge incontournable quoi qu'Anne en dise, apporté par Jean-Paul.



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