20.5°C à 9h, soleil
Profitant de la douceur matinale, nous partons nous promener et envisageons d'aller voir l'horloge à eau dite clepsydre qui régit les temps de partage de l'arrosage ou de l'irrigation dans les palmeraies et potagers aux alentours. La balade est très agréable. Tout au long du parcours, nous demandons confirmation et tout le monde nous répond que l'horloge est là un peu plus loin.
A midi, nous préparons avec une certaine avidité la pièce de bœuf (du "collier") que nous avions achetée la veille. Certes le collier est plus destiné aux longues cuissons, mais ici la viande nous paraissait tellement belle et tendre que nous n'avons pas pu résister à la préparation d'une grillade. Nous sortons le Cadac tandis qu'Henri prépare une nouvelle fois la friteuse.
Le régal ne s'arrêtera pas là, car si la friteuse a cuit les frites, elle est aussi mise à contribution pour préparer des churros. Oui, rien que ça!
Les transats sont nécessaires pour une bonne digestion. C'est aussi l'occasion d'admirer la souplesse du petit vieux qui monte aux palmiers sans échelle et sans aucune sécurité, juste muni d'une serpette pour couper les branches qui supportent le régime de dattes.
Le père du tenancier a été maire de la ville durant quarante ans et sénateur durant douze ans. Il nous emmène bien aimablement faire le tour de la ville dans son carrosse. C'est l'occasion d'acheter quelques produits dont d'excellentes dattes type Medjoul, mais au prix (marocain) des dattes ordinaires, des petits gâteaux pour reconstituer en partie le stock entamé...
Henri se bat encore un peu avec son antenne et sa télévision... un peu comme don Quichotte contre les moulins à vent...
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