dimanche 2 octobre 2022

Maroc 2022 dimanche 2 octobre 2022

12.5°C à 7h, ciel voilé.

Il a plu durant la nuit et nos véhicules en ressortent en mode camouflage.




Il est 9h30 quand nous partons pour notre excursion du jour dans les gorges du Dadès guidés par Ibrahim assez prolixe. Malheureusement le soleil n’est pas de la partie. Nous faisons sans. Seules les photos risquent de s’en ressentir. Ibrahim nous commente les lieux bien en détail, nous montrant tant des habitations troglodytiques, que les règles de vie en ces lieux…





Installation électrique "aux normes marocaines"




Des habitations troglodytiques encore habitées de nos jours.




Un hôtel quatre étoiles


En route, il nous convie à prendre le thé chez des habitants démunis nous expliquant qu’il est de bon ton de laisser la pièce. Jean-Paul et Marie-France ont emmené avec eux une collection non négligeable de vêtements hommes et femmes. C’est l’occasion précisément qu’ils attendaient et proposent à notre hôte quelques pièces de textiles. La dame les reçoit et s’en retourne sans un mot, même pas un merci en arabe ou berbère. Jean-Paul continue en dévoilant une paire de lunette. Notre bonhomme les essaie et miracle, elles correspondent parfaitement à sa vue. Il arrive maintenant à lire les tous petits caractères. Après un moment, notre thé est avalé et nous souhaitons prendre congé. Comme convenu, nous laissons quelques pièces et billets. A ce moment, notre berbère ayant reçu les lunettes nous interpelle précisant qu’il manque dix Dirham. Choqués, nous les ajoutons regrettant un tel comportement après les cadeaux de Jean-Paul et Marie-France.


A midi, Jean-Paul et Marie-France nous invitent avec au menu, apéro collégial suivi de magrets de canard et haricots verts, poêlée de courgettes, melon, dattes, le tout arrosé d’une bonne bouteille de rouge.





Dans l’après-midi, nous tentons de sortir nos panneaux solaires du mode camouflage.



Ibrahim nous mène enfin au village chez le boucher pour acheter quelques pièces de viande. Nous ne trouvons plus de bœuf car tout a été vendu à la suite de la fête au village. Il reste du mouton (prononcez « moton »). Jean-Paul commande un gigot qui est découpé « à rue » sur l’agneau abattu ce matin même tandis que Marie-France négocie déjà de recevoir un cadeau pour cet excellent achat. Nous suivons avec l’autre gigot qui ne pèse que 1.5 kg et que nous projetons de partager avec Anne et Henri dans les prochains jours.




Le soir, Ibrahim nous propose une Harira (soupe marocaine) que nous dégustons en extérieur alors qu’il fait déjà un peu frais. Henri ne la trouve pas du tout à son goût car trop chargée en épices divers. Nous nous régalons.



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