dimanche 9 octobre 2022

Maroc 2022 dimanche 9 octobre

22.5°C à 8h, couvert.

Alors qu'Henri frappe à notre porte pour nous apporter le pain offert par le patron ce matin encore, il nous informe qu'en finale, l'antenne a capté et qu'il a eu quelques chaînes.

Ce matin, nous avons rendez-vous avec le patron qui a convenu de nous emmener au souk en bordure de ville. En chemin, nous lui demandons l'adresse d'une banque déterminée où Anne et Henri peuvent trouver un DAB à bon compte, tandis que je lui demande où trouver des petits gâteaux marocains au miel. Il nous tuyaute sur tout cela et nous dépose à proximité du souk nous précisant que son ancienne boutique peut accueillir nos colis s'ils sont lourds. Une voiture nous les ramènera.

Au souk, le vrai de vrai, en plein air, est essentiellement constitué, pour la partie que nous avons parcourue, de particuliers qui vendent leurs fruits et légumes à vil prix, parfois aussi d'un peu de fonds de greniers. Une autre partie est destinée à tout ce qui est technique. Deux ou trois jeunes nous abordent, parfois par curiosité, parfois pour nous emmener à une échoppe où ils ont de l'intérêt. Ce qui ne nous dévie pas nécessairement de notre chemin malgré leur insistance parfois un peu (trop) lourde.

Nous sortons du souk avec un kg de tomates, un kg de pommes de terre, un kg de petites courgettes, un kg de bananes et un melon jaune de 2 kg, le tout pour 3€. Nous ne nous sommes pas ruinés.

Nous rejoignons l'artère principale dans le centre de la ville et trouvons le magasin où déposer nos colis, mais qui s'avère une petite caverne d'Ali Baba. Le tenancier ne peut s'empêcher de déballer force bagues, bracelets et boucles d'oreilles nous imposant un peu d'y succomber. Vient la banque et un peu plus loin, la pâtisserie. Mais le choix des petits gâteaux n'est pas très large et le prix loin d'être modique. Nous tentons le marché couvert, mais outre quelques apprentis bouchers qui dépècent des têtes de bovins, il n'y a pas grand chose à voir.

Nous rentrons en taxi après une discorde sur le prix entre les deux taximans. Notre chauffeur ne parle pas français, mais nous l'entendons soupirer tout le trajet et encore plus quand il constate que le taxi de devant, celui d'Anne et Henri, emprunte la piste menant au camping, le contraignant ainsi de le suivre.

Arrivés à bon port, nous allons nous rassasier avec un repas au Carrosse constitué pour une première d'un menu tout prêt de Paul et Louise: merlu au beurre blanc nantais, riz, pommes.

Une fois la digestion bien entamée, nous nous dirigeons vers la porte au fond de l'aire qui mène à l'hôtel voisin car le patron nous a dit que nous pouvions aller là-bas pour profiter de la piscine. Nous nous glissons dans de petites ruelles bordées de maisons en terre jusqu'à ce que l'entrée de l'hôtel apparaisse. Le portier nous invite à entrer et là, magnifique, nous sommes dans un Riad trois étoiles et profitons pleinement des lieux.











L'eau de la piscine est très bonne pour Anne et Henri mais un peu fraîche pour nous. J'y vais tandis que Marianne reste dans la pataugeoire à mi-cuisses. Une douche et le temps de nous sécher relax à l'ombre sur les transats et nous regagnons nos pénates.

Le vent se lève et avec lui le sable qui emplit l'air, nos narines, et tous nos objets quotidiens. Ainsi sur la photo ci-dessous, on n'aperçoit presque plus la montagne en face de nous que l'on devine encore un peu au travers des palmiers en bas à droite.


Une bonne douche, un peu de fromage avec le pain offert le matin et nous voici déjà à la fin de la journée. Et ce soir, outre Euronews, nous ne captons rien. Pas grave...

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