lundi 17 octobre 2022

Maroc 2022 dimanche 16 et lundi 17 octobre

19°C à 8h, ciel couvert

Comme convenu, nous nous levons tôt afin de savoir, selon la météo, si nous partons en tournée dans les vallées à proximité, ou non. Mais la météo n'est pas avec nous. Il a plu durant la nuit et ce matin le ciel est encore bien couvert. Nous appelons notre guide. A notre grand étonnement, nous recevons un message vocal de Maroc télécom nous informant que notre forfait ne permet pas cet appel et qu'il faudrait recharger avec un nouveau forfait. C'est d''autant plus étonnant que nous avons pris un nouveau forfait hier. Nous tentons d'appeler avec WhatsApp. L'appel passe; mais mon interlocuteur s'étonne de mes propos. Il s'agit simplement d'une erreur, car je viens de joindre un numéro en France. Je corrige en mettant le préfixe +212. Notre homme répond et comprend bien que nous ne voulions pas parcourir les environs sous cette atmosphère de ciel couvert. Nous lui disons "A demain, Incha Allah!".

Comme nous sommes levés tôt et disposons de temps, nous jouons au coiffeur l'un pour l'autre dans notre Carrosse. Tandis qu'Anne et Henri attendent l'homme à la valise pour leur Palace qui présente un ou deux voyants d'alerte. Il arrive et en un quart d'heure remet tout au vert. Parfait.

Je passe également mon temps à tenter de réparer un Bic à six couleurs dont j'ai démonté une cartouche décalant un des six ressorts et ne fonctionnant plus. Ô jouissance extrême. Mais ça marche...


A midi, un régal peu local avec un rougail saucisse, riz, dattes. 

L'après-midi, un peu de lecture, puis virée en ville pour du pain, un câble audio pour Henri. Nous ne pouvons nous empêcher de déguster une crêpe, chocolat pour Anne et Henri, miel pour nous. Nous rentrons à l'abri du parapluie pour nous protéger d'une averse.

A la tombée du jour, les lueurs sont un peu fantasmagoriques.


Lundi 17 octobre

22°C à 7h, ciel dégagé.

Lorsque nous sommes allés en ville hier, nous avons confirmé la réservation pour la visite en 4X4. Nous nous levons une fois encore aux aurores et sommes au rendez-vous en ville à 9 h. Sans tarder, nous embarquons dans un confortable Hyundai 9 places. Et nous voici déjà sur la route. La région est typique pour ses rochers de granit qui présentent à maints endroits des formes des plus variées dont certaines sont nommées, titrées. Une des plus célèbre s’appelle « Le chapeau de Napoléon ». Et à le voir, nous nous demandons bien pour quelle raison ce nom. Mais au détour, nous comprenons en constatant que Napoléon s’y trouve en personne.



Les deux visages







Un peu plus loin, notre guide nous emmène voir les « Rochers peints ». Il s’agit d’une mise en scène pour le tournage d’un film par un réalisateur flamand. Douze tonnes de peinture ont été nécessaires à la réalisation de cette « œuvre ». Au départ, nous trouvons cela assez grotesque. Mais en y restant quelques instants, nous y trouvons un certain charme tant par les couleurs qui varient selon l’orientation du soleil que par le vieillissement de la peinture. Cinq tons sont utilisés et s’étirent depuis 1985 sur plus d’un kilomètre.. Certaines formes peuvent être évocatrices. Nous y restons finalement bien plus longtemps qu’imaginé.

















En reprenant la piste, nous trouvons d’autres paysages, variés, toujours dans une ambiance de granit puis de grès rouge.







Le vent se lève un peu et Mouss s’en ressent.






Ici, un bateau (à droite)  et un escargot (à gauche).




La sécheresse est de mise d’une façon générale. Cependant, dans certaines vallées, nous trouvons comme des oasis avec des palmiers et des oliviers d’une verdeur incroyable. Notamment dans les gorges de l'Aït Monsour.











Ces vallées retirées ont eu leur période de gloire sans doute, mais bien souvent des pans entiers de villages sont abandonnés au gré des intempéries et de l’érosion qui les mettent en ruines. Sauf la mosquée, toujours bien entretenue…





A l’heure du repas, nous sommes reçus chez un habitant qui a aménagé quelques chambres et un coin salon festif. La maman a cuisiné et le fiston s’est occupé du service, le papa étant décédé. Nous recevons un tajine de poulet qui s’avérait bien relevé et gouteux. Une orange en dessert.





Sans trop tarder, laissant le temps cependant à notre guide de faire ses ablutions et ses prières de midi, et nous reprenons la route jusqu’à une petite source d’eau potable qui semble vouloir résister à la sécheresse.





D’autres paysages s’offrent à nous jusqu’à rentrer en ville où nous ne résistons pas à l’idée de manger une crêpe au miel, Henri et Anne au chocolat.



De retour au Carrosse, nous déménageons pour profiter des services du camping proche de quelques centaines de mètres. Là, étonnamment, nous ne captons plus. Alors qu’il n’y a aucun obstacle dans le chemin. La veille, tout était parfait. Sans doute y a-t-il un Djinn dans les parages.






























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