mercredi 26 octobre 2022

Maroc 2022 mercredi 26 octobre

22°C à 8h, ciel voilé.

La nuit, étonnamment, a été bonne. Et comme attendu, nous avons été réveillés par un appel mélodieux.  Nous nous empressons de rejoindre le musée pour être dans les premiers. Personne n'est devant nous. Nous sommes ravis. Des barrières empêchent l'entrée bien que les portes de la billetterie du musée soient grandes ouvertes. Un car arrive et une cinquantaine de touristes en débarque. Le chef de file, visiblement responsable du groupe se rapproche, enlève une barrière et invite le groupe à nous passer sous le nez. Nous sommes moins ravis. Nous leur emboitons le pas et entrons au musée. La billetterie n'est pas ouverte et tous les badauds se dirigent vers les salles du musée. Je les suis sachant qu'on n'y a normalement pas accès gracieusement. Mais ainsi fondu dans le groupe je vais admirer quelques œuvres sans ticket afin de compenser ma frustration de nous être faits dépasser. Jusqu'à ce que ma chère et tendre me rappelle à l'ordre... Nous passons à la billetterie et en attendant le bon vouloir de notre guide, regardons les zelliges exposés. 








Notre guide à l'heure dite vient nous quérir et nous emmène à la mosquée traversant l'esplanade d'un bon pas, faisant dire à Henri qu'à ce train nous finirons la journée sur les rotules.

Il parle français, mais dans son français autant de mots d'arabe ou peut-être des mots français prononcés avec tellement d'accent local qu'au final nous ne comprenons que la moitié de ses propos. Il nous indique cependant qu'il s'agit de la troisième plus grande mosquée du monde, la première étant à la Mecque, la deuxième en Arabie Saoudite aussi. Celle-ci fait cent mètres de large, 200 mètres de long, 65 mètres de haut en intérieur, 200 mètres au minaret, peut accueillir jusqu'à 25000 fidèles en intérieur, 81000 en extérieur. Elle a été construite dans les années 80 en six ans et 12500 ouvriers et artisans sont intervenus. Sur ces bons mots il nous demande si nous avons des questions. Je lève mon doigt: "Vous avez dit 12500 artisans et ouvriers?". "Oui, c'est exact me répond-il!" "Vous avez les noms et prénoms?"...











Il paraît que même le toit est coulissant afin de s'ouvrir et de voir le ciel... tous les vendredis pour la prière. Une salle de prières trois fois plus grande que Notre-Dame de Paris.

Nous visitons la grande salle et remarquons que l'étage supérieur est bordé d'un claustra. Il s'agit d'accueillir les femmes mais sans qu'elles soient vues des hommes...











Sur cette photo, l'arbre généalogique du Roi Mohamed VI prouvant qu'il est descendant direct du prophète Mahomet.



Au final, nous entrons dans le minaret qui ne se visite qu'avec le statut de VIP et moyennant généreux financement. Notre guide nous informe qu'une des deux colonnes est un ascenseur, rare dans les mosquées.





La salle des ablutions est vaste également et bien entendu, une salle pour les hommes, une salle pour les femmes.




La visite nous a montré un monument grandiose, richement décoré et digne des plus beaux palaces que nous ayons visités à ce jour. La visite vaut le détour.

Nous retournons aux véhicules et après nous être désaltérés, pensons à prendre congé. Au moment où nous entrons dans les véhicules pour manœuvrer, un garde s'approche et me dit: "Il faut payer, donner argent pour la nuit!". Je lui réponds que nous avons déjà payé le garde. Et là il rétorque: "Oui, vous avez payé le garde de l'autre rue, mais maintenant vous êtes dans cette rue-ci!". Là, cela dépasse les bornes, tu commences à pousser le bouchon un peu trop loin, Maurice. Et je lui dit que c'est le monsieur sous l'arbre qui m'a dit que nous n'aurions plus rien à payer. Là il reste circonspect et me dit: "C'est bon, tu peux aller..."  Et nous allons...

Le route du bord de mer est juste... pas top. Nous n'entendons plus les bruits de l'ânon à l'agonie sans savoir si c'est ce que j'ai graissé hier à savoir les fermetures de la porte, où si c'est le bruit de la chaussée rugueuse qui les couvre.

Le parking sélectionné et proche du centre d'El-Jadida est inaccessible car complet, encombré de voitures. Nous dévions jusqu'au parking du Marjane réputé pour son bon accueil. Il y a de la place et bien à plat. Nous demandons au directeur l'autorisation qui nous est immédiatement accordée.

Quelques (milliers de) pas et nous sommes au centre-ville où nous tombons sur une petite gargote qui propose des sardines grillées. Nous nous installons. L'instant d'après, une petite assiette de sauce à la tomate nous arrive avec du pain, sans cuillère. C'est à déguster avec le pain. C'est très bon. Suit alors un bol de soupe de poissons accompagnée d'une purée de piments. Je la goûte; c'est fort, même très fort. Mais dans la soupe, ça passe vraiment bien. Une autre assiette avec des frites en même temps presque, selon qui, que les six sardines grillées par personne, sauf Marianne qui n'en a que cinq. Il faut insister pour avoir du sel qui nous arrive sur un plateau. Connaissent pas les salières ni les serviettes. Nous nous régalons. A la sortie la note comprenant la bouteille d'eau ne comprend pas le sel non plus. Nous nous en tirons pour 11€ pour quatre, record battu, repus.

La ville est une ancienne garnison portugaise. Il reste le bastion assez rustique que nous visitons.












Au retour, le souk nous propose quelques petits gâteaux marocains et enfin, Henri trouve son chargeur USB allume-cigare à prix modique. Le glacier recherché nous fait défaut.

De retour au Marjane, nous y faisons quelques emplettes, dont du jus de fruit frais pour nous et de la glace pour Anne et Henri.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire