vendredi 14 octobre 2022

Maroc 2022 vendredi 14 octobre

19°C à 8h, soleil.

Ali, le tenancier du camping nous tuyaute sur les plus belles routes à emprunter respectant nos destinations. Et c'est une pure merveille. Chaque virage nous apporte un paysage différent nous saoulant de beauté sans jamais nous lasser. Marianne bat les records de photos prises en roulant et avec les quelques miennes lors des arrêts, arrivons à dépasser les 400 prises de vues. C'est promis, nous ne vous les montrons pas toutes, mais au moins quelques-unes, significatives.














Un peu carte postale ce vieil arganier retient notre attention.






Par cette route nous arrivons à Aït Kin, un agadir (grenier collectif) qui est surveillé par un gardien qui nous accueille aimablement bien que ne parlant pas un mot de français. 

Une tour, restaurée ou reconstituée.
L'entrée du village... occupée...
Une gargouille typique
Un tirant en bois.



Dès l'entrée, notre homme nous propose de prendre le thé. Nous acceptons. Dans la cour intérieure, déjà deux hommes nous précèdent et nous entendons qu'ils parlent français. L'un est marocain et sert de guide au second.




Les familles qui avaient accès à ce "grenier" s'en servait plutôt comme un coffre-fort. Chaque local disposait de son entrée accessible par des échelles en troncs de palmier si elles étaient à l'étage.


Certaines portes étaient finement ouvragées.



Pendant que nous prenons le thé, chacun profite de la présence du guide marocain pour en retenir quelques conseils sur les points forts à visiter à proximité. Le trajet est adapté.

Dans un panier plat se trouvent des fruits secs qui une fois moulus donnent une poudre sucrée qui ressemble un peu à de la cassonade. 




Le gardien nous convie à visiter une loge dans laquelle se trouvent des archives précieuses dont des actes notariés rédigés sur du bois...





Une serrure locale.


Nous reprenons la route non sans avoir laissé notre écot au gardien qui apprécie et partage avec la communauté qui en a grand besoin.

A midi, nous trouvons un terreplein relativement de niveau qui nous permet de prendre notre repas dans un décor de rêve. 














Au menu: jambon, tomates au basilic frais, lentilles à l'huile d'argan et petits gâteaux de Tata.

Nous roulons encore quelques kilomètres dans cette ambiance de rêve...





Des restanques, naturelles ou construites... peut-être en vue de concurrencer les vignes de Banyuls?

... avant de nous arrêter à Igherm, ville particulièrement moche, qui ne nous sert que d'étape face à la gendarmerie. Nos passeports sont épluchés en détail... Difficile de mettre un pied à terre sans marcher sur une crotte. Les chiens aboient sur les chats ou entr'eux. Nous faisons un tour en ville sans rien trouver d'autre que ... du Coca si besoin pour la digestion parfois. 

Nous nous rassemblons à quatre dans le Carrosse pour étudier la suite à prévoir au parcours.

Le vent se lève, la météo change.

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