mardi 4 octobre 2022

Maroc 2022 lundi 3 et mardi 4 octobre


10°C à 10h, voilé, ça fraichit.

Après le conseil des sages au sommet, nous filons d’Aît Oudinar à Ouarzazate. Soient 145 km par la vallée du Dadès. Il fait gris et brumeux ce qui rend les photos de paysages un peu tristounettes.

 

Peu après le démarrage, nous constatons qu'un témoin est allumé au tableau de bord. Un triangle jaune orange. Il faut chercher dans les derniers retranchements de la notice pour trouver qu'il avertit de diverses possibilités de pannes: de l'eau dans le filtre à gasoil, des feux arrières qui ne fonctionneraient pas bien, le liquide de frein aurait un niveau trop bas, ... Et en effet, Henri, voici quelques jours, m'avait informé de problème de feux arrières lors du freinage. A voir donc.

En chemin, nous trouvons la kasbah Amerhidil magnifiquement ouvragée. Nous en effectuons la visite guidé d'une partie, chaque partie étant menée par un guide différent et payant chacun séparément. Les plus vieilles parties semblent dater du XVII°S.








Plus de peur que de mal...

Avec notre guide...



Une clef d'origine


La porte du local aux bestiaux

Quelques fours dont la taille dépend de l'usage


A l'étage se trouvent les locaux de l'école coranique. Les filles étaient séparées de garçons. On reconnaît le local des filles auquel il n'y a pas de fenêtre car à l'époque, les filles n'avaient pas de regard sur l'extérieur. Elles vivaient recluses dans la maison des parents jusqu'au mariage.









C'est Jean-Paul qui mène suivi d'Henri. Nous fermons la route. Une voiture de police nous rattrape, nous dépasse, dépasse Henri et reste un bon moment derrière Jean-Paul qui, voici peu a déjà été verbalisé pour avoir dépassé un camion très lent alors qu'il y avait une ligne blanche. Sanction: 400 Dh (40 €). Nous pensons qu'il a été une nouvelle fois suspecté et attendons l'intervention dans un suspense partagé. Mais finalement elle dépassera une nouvelle fois... sur la ligne blanche sans sanction pour elle pardi.


Arrivés à Ouarzazate,  nous sommes accueillis par le patron du camping municipal avec une volubilité accrue. Nous prenons un taxi jusqu'au Carrefour local pour quelques courses et au retour, le patron, comme promis, nous réserve la voiture d'un ami pour nous conduire, à six, serrés comme des sardines, jusqu'à une pâtisserie réputée pour la qualité de ses petits gâteaux. Mais à l'arrivée, si même nous constatons un grand choix, il n'y a pas de petits gâteaux marocains au miel. Peu importe, notre hôte reprend la route et après plusieurs arrêts et quelques appels téléphoniques nous trouve l'objet de notre attente. Nous y faisons honneur bien que le prix ne soit pas du tout comparable aux petits gâteaux de Meknès.

Mardi 4 octobre

15°C à 7h, soleil

La journée est partagée entre ménage, lessive et apéro suivi d'une plancha de "moton" FRITES, car en effet, Anne et Henri ont emporté la friteuse. Profitant d'être au 220 V, la friteuse est emplie d'huile, les pommes de terre découpées. Tout cela pour six. Avec une excellente bouteille de vin. En dessert quoi d'autre que des pâtisseries marocaines ?


Je me penche sous le Carrosse et trouve la fiche de tous les câbles reliant les feux arrières. J'arrive à démonter et y met un bon coup de bistouille. A voir si cela sera efficace. Pour le jour, tout fonctionne.

L'après-midi, nous retournons en ville pour un peu de shopping. Nous trouvons une boutique où le vendeur ne "pousse" pas. Les prix sont particulièrement corrects et l'huile d'argan est de qualité au prix presqu'identique de celui de 2018. Nous faisons le plein. Nos compagnes trouvent toutes quelques fringues, qu'elles considèrent comme incontournables. Ben voyons.


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