Turquie 2023 lundi 15 mai

15°C à 8h, ciel couvert, 

Pas de montgolfière ce jour, les vols sont interdits en fonction d'une météo peu favorable.

Durant la nuit, le congélateur affiche une température qui redescend jusque -9°C. Mais pas pour longtemps. La panne persiste. Le matin, j'appelle alors l'Atelier Provence Loisir près de chez nous qui m'informe de la même analyse, précisant qu'un déplacement du véhicule pourrait, peut-être, déplacer le bouchon.

Et ce matin, nous nous déplaçons de quelques kilomètres seulement, mais sur des routes à fort cahot. Et cela semble bien débloquer la situation car la température descend, lentement, certes, mais régulièrement et ce que nous soyons en route ou à l'arrêt.

Nous arrivons à Ortahisar, un autre village abandonné par les Grecs suite aux accords post-indépendance. Mais ici, nous apercevons un réel effort de reconstruction dans un style respectueux de l'environnement et de ce que les Grecs ont laissé. Mustafapasa devrait en prendre exemple.

Un moment, nous apercevons un cintre bien garni de pieds de vignes et de consignes de bouteilles de vin. Quelques mètres derrière, une enseigne annonce effectivement un commerce de vin. Le tenancier nous apostrophe pour une dégustation. Je lui explique comme je peux que nous ne pouvons emporter des bouteilles. Mais il insiste pour quand même nous faire découvrir les vins locaux. En entrant, nous découvrons un décor proche de la caverne d'Ali Baba. Un comptoir est garni d'une vingtaine de bouteilles couchées et entamées. Il commence par la présentation d'un vin blanc dont il me sert entre un et deux millilitres, pas plus, dans un mini-gobelet en carton. Le vin n'est pas terrible, loin de là, mais je ne grimace pas. Les suivants ne sont pas mieux, mais pires. Le dernier était peut-être un vin de myrtilles assez originale. De surcroît, les prix sont plus proches des Châteaux Bordelais... 

Le point fort dans cette ville est un rocher dominant les lieux et transformé en forteresse. La visite dure entre une et deux heures. C'est donc qu'il y a à voir. Rien qu'en approchant, Marianne doute déjà, voyant de sa hauteur. Et en effet, lorsqu'on s'en approche, on aperçoit l'escalier extérieur par lequel il faut obligatoirement passer pour accéder aux pièces des étages. L'idée même est suffisante pour le renoncement. Nous passons notre chemin juste au profit d'un autre.

Non! ce ne sont pas des taches de vin sur mon T-shirt.

Un peu plus loin, un particulier, propriétaire d'une chapelle, Azize Nino Kilesi, y laisse libre accès.

De là, jolie vue sur le piton rocheux que nous n'avons pas visité.

Nous empruntons une piste que le GPS de rando nous fait suivre pour arriver à Pancarlik Kilesi (église rupestre). Le chemin est pentu et glissant. Nous y trouvons une petite tortue sur le dos. Sans doute était-elle là depuis "un certain temps" car, si elle était vivante, elle n'était guère tonique. Nous la déplaçons à l'ombre dans les herbes.

L'église en vaut la peine, même si elle n'est pas très grande.

Non loin de là se trouve une autre église, toujours troglodytique (il n'y en a pas d'autres styles dans la région !).

Nous n'y restons guère car une énorme et inquiétante souris vient d'être aperçue dans le pré !!!

Une piste de bobsleigh ?

De retour au Carrosse, nous tenons un relevé des température du surgélateur et frigo. Les températures chutent: tout va bien, mais pour combien de temps?

Marianne profite du camping pour faire la grosse lessive: draps de lit, jean's, ...