samedi 27 mai 2023

Turquie 2023

15°C à 8h, soleil

La météo nous annonce qu'il serait prudent de rentrer avant 17h pour cause de risque d'orage. En conséquence, nous envisageons de parcourir une vallée très peu fréquentée quoique très jolie, la vallée de Çat et revenir par une autre, la Firinaska Vadisi. Par chance nous trouvons une rando sur cette première vallée à insérer dans notre GPS de rando. Ainsi, nous nous rendons ce matin à Çat distant d'un grosse vingtaine de km de notre ossuaire de bivouac.


D'amblée nous apercevons des excavations troglodytiques qui sont légions dans la région. Pour une promenade peu fréquentée, nous sommes étonnés qu'elle soit pavée. Un escalier descend, raide, dans le fond de la vallée.


Canard ou autruche ?


Dans le fond, nous constatons que l'étroitesse de la vallée va devoir nous faire partager le sentier avec le ruisseau. Et pour ne pas y patauger, il sera nécessaire de le traverser.. de très nombreuses fois. Comme les jours précédents ont été pluvieux, le débit de l'eau a été par moment très supérieur à celui d'aujourd'hui, plus calme, mais les abords sont vaseux, boueux, ... Il faudra un peu jongler.





Parfois, une échelle a été bricolée pour faciliter la traversée, mais parfois aussi, elle a été entraînée par les flots et se retrouve soit un peu plus loin, soit enlisée...

Une très haute échelle métallique monte à une ouverture en hauteur. Est-elle mise en place pour une visite impromptue ou pour un des rares habitants qui résiderait encore ici ? J'y monte. En haut, juste trois pièces successives.





De nombreuses ouvertures en guise de fenêtres ou d'accès aux pigeonniers sont creusées dans les façades. Certaines sont taillées dans un style qui semble propre à cette vallée, parfois peintes de couleurs rouges et/ou bleues.















Oh!


Quelques jeunes moines en prière ?













Perdus au milieu de nulle part, nous tombons sur trois tables de pique-nique, juste à l'heure de casser la graine. Ça tombe bien. Nous nous posons et sortons nos sandwiches préparés ce matin avec de la moutarde turque!!!



Nous pensions que le chemin serait plus fréquenté ou fréquentable par la suite, mais il n'en fut rien.















Nous faisons quand même quelques rencontres, dont certaines étonnantes: une belle tortue, quelques vaches, mais aussi ce que je crois être un aigle ou similaire qui s'est envolé d'un pigeonnier à notre approche.















Un clin d'œil ?


Charles de Gaulle de profil ?


Un rat ?
La vallée est tellement encaissée et étroite que je ne consulte guère le GPS de rando. Mal m'en prend car je me fourvoie. Lorsque je le constate, je m'étonne de n'avoir vu aucun chemin de travers qui nous ramènerait vers la civilisation.



Mais il faut monter une paroi qui ne comportait aucune trace de pas pour retrouver un autre chemin.







Non pas un aigle, mais un vautour percnoptère.



Nous voici sorti de la vallée. Il nous reste à retrouver le Carrosse, et, assurément, nous devrions y parvenir au sec.



Nous retournons une fois de plus devant le cimetière. Le ciel se couvre.


Durant le chemin du retour, je constate qu'une de mes sandales vient de lâcher. Je joue donc à l'apprenti cordonnier.

Avec la pluie qui arrive, le vent se lève. Une branche frotte alors sur le toit. Mais dans la boîte à outil, j'ai emporté un sécateur qui viendra bien à point.



Après une bonne douche, les photos sont traitées, le blog rédigé... et la journée de demain préparée...












 

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