samedi 20 mai 2023

Turquie 2023 samedi 20 mai

11.5°C à 8 h, nuages et soleil

Pas ou peu de montgolfières, la météo n'étant pas au top. La pluie annoncée ne nous est pas arrivée durant la nuit. Mais les nouvelles de la météo restent maussades.

Notre spot n'est certes pas si beau qu'au bord du précipice, mais tout de même, je crois qu'il y a pire...

Je profite de cet arrêt forcé pour tenir la compta mensuelle.

A midi, nous terminons la sauce excédentaire des pâtes d'hier avec la même recette. Seul le dessert varie avec un crumble express aux prunes. Et même s'il n'y a pas de baklavas, c'est quand même délicieux.

Un autochtone passe devant le Carrosse et nous fait un bonjour de la main assez prononcé. Une deuxième fois de même. A la troisième, il vient à la porte. La compréhension est très difficile, car il ne parle que turc avec un débit de paroles assez extraordinaire qui met Google Translate en réelle difficulté. Au final, il me fait un geste très compréhensif de la main, m'invitant à la suivre. Il est accompagné d'un pit bull de belle taille. Je le suis à travers les herbes et me trouve devant une haute marche de terre verticale que je ne peux franchir qu'en sautant. 

A ce moment, le pit pense que je veux jouer et me saute dessus avec une certaine passion. J'ai beau l'invectiver, rien n'y fait. Son maître arrive à le mettre en fuite, mais il y revient. Nous arrivons devant un rocher fermé par une porte. Le gars l'ouvre et me montre le studio de 20/25 m² qu'il a creusé lui même en quelques semaines. Il y a un séjour avec deux fauteuils, deux canapés, une alcôve avec un lit presque double, une autre avec un coin cuisine et une porte dissimule les toilettes/douche. Il a l'électricité via panneau solaire, l'eau et une fosse septique (qui se dit pareil en turc !). Le chien continue de me serrer de près. J'ai beau le caresser, le cajoler, il gratte toujours pour en avoir plus.

Marianne inquiète de ne pas me voir revenir vient à ma recherche. Le chien l'entend et veut lui prodiguer le même sort. Son maître se rend compte du malaise que son chien provoque et tente, en vain, de le calmer. Le dialogue tourne court car Google Translate montre ses limites. Nous nous séparons en bons termes et une fois rentrés, je tente de remettre un peu d'ordre dans mes vêtements et ma main que le toutou m'a un peu ouverte.


Un camion 4X4 arrive. ce sont des français. Le gars vient nous saluer. Nous faisons quelques échanges.

La météo reste pluvieuse.


















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