Espagne 2019 jeudi 31 octobre

Le marché qui se tient dans la vieille ville est distant de trois kilomètres environ. Nous nous y rendons en tandem, au grand dam de Marianne qui crain la circulation. Mais fort heureusement, même s'il n'y a guère de pistes cyclables, il y a des contre-pistes qui nous permettent de rouler en sécurité la plupart du temps.

En arrivant dans le vielle ville, nous remarquons avec joie que la vieille église ainsi que le marché couvert sont ouverts.

Le temps d'attacher le tandem, nous nous rendons au marché qui se situe juste derrière ce vieux quartier. A nouveau, essentiellement des frippes, des lunettes, des ceintures sinon un rang de fruits et légumes. Aucune spécialité locale. Le tour est donc vite fait.

Nous réenfourchons notre monture et filons vers le port voir une église aux lignes modernes.

Toute en béton. Que du bonheur pour Alex. Mais le point noir c'est qu'elle est insérée entre d'autres bâtiments et qu'on ne peut la voir avec le recul nécessaire.

Nous reprenons la route du retour et nous attablons pour le plaisir de nos gosiers avec un civet de sanglier maison et en dessert la première panacotta Carrosse aux marrons.

Nous nous rendons en bord de mer pas très loin et sirotons un cocktail local pour nous désaltérer.

Sale temps de Toussaint.

Espagne 2019 mercredi 30 octobre

A peine avions-nous pris notre petit déjeuner que nous sortions la bécane pour une sortie. Nous étions passés hier à l’Office de Tourisme qui, non seulement nous avait remis les circuits vélos de la région, mais nous avait communiqué les liens sur wikilok.com afin de pouvoir charger ces circuits sur notre GPS de rando. Ce qui fut fait la veille.
Ce circuit nous fait découvrir les falaises, mais aussi les quartiers rupins qui les bordent. Au cours de cette balade, nous tenterons de choisir la villa qui pourrait nous convenir le mieux, tant par sa situation que ses capacités afin de pouvoir inviter famille et amis.
En avant. Mais il faut d’abord rejoindre le circuit tracé sur le petit écran du GPS. Quelques kilomètres, quelques minutes et nous y sommes. La vue est déjà belle dès la première falaise.

Et elles vont être toujours plus belles nous montrant quelques villas de rêve.

Comme cela était annoncé sur la brochure de l’Office de Tourisme, ce circuit est un peu un “casse jambes”. Il comporte des côtes tellement raides qu’elles semblent insurmontables. Et parfois il faut mettre pied à terre, car le chemin semble réservé aux seuls VTT pro. Mais cela sur de brefs tronçons.

A chaque fois, nous nous arrêtons pour ces paysages à couper le souffle.

Ci-dessus, quelques situations agréables. Sans doute les habitants ne sont-ils pas parmi les plus malheureux de la planète.

Perso, celle de gauche figure parmi mes favorites. Terrasses à tous les étages, piscine à débordement, vue imprenable. Cette photo constitue une vue détaillée de la photo précédente qui vous révèle la situation.

Nous passons ainsi de cap en cap heureux d'avoir l'assistance électrique, qui, une fois n'est pas coutume, sera utilisée au deuxième niveau dans les montées les plus ardues. C'est une part de confort non négligeable.

Puis, nous arrivons près d'un ancien canal qui, alimenté par une noria du temps des romains, amenait l'eau dans des salines.

Le tracé est un peu complexe sur l'écran du GPS et nous ne sommes pas certains d'avoir suivi le parcours comme prévu. Mais nous avons vu l'essentiel. Nous rentrons et nous mettons à table qu'il est 14h45.

Il faut suivre le circuit rose - mauve.


L'après-midi, nous profitons des rayons du soleil déjà bien bas assis dans nos fauteuils.

Espagne 2019 mardi 29 octobre

Juste avant notre départ, un de nos Zamis sur place nous renseigne le petit village de Moraira, très beau nous dit-il. Comme il est sur notre route, nous décidons de nous y arrêter et d'en faire le tour à pieds. Le village n'est pas très grand. En bord de plage il y a un petit fortin sympa et dans le village quelques boutiques qui se laissent lècher...

Sur la matinée, nous ne faisons guère plus d'une trentaine de km pour arriver au camping El Naranjal de Jàvéa. Les places sont vastes. C'est un emplacement ACSI (tarif réduit en basse saison aux membres) et nous en profitons avec l'électricité. Pour notre malheur, la piscine a fermé hier. Mais c'est sans regrets car l'eau était à 19°C. On a connu mieux chez nous...

Au moment de préparer la table, j'ouvre le frigo pour prendre la bouteille d'eau. Mais le pot de yaourt (entendez un pot d'un litre, fait maison (Carrosse) la veille) ne l'entend pas de cette oreille et ne veut rester à sa place. Il choit et non content de cela, s'ouvre dans sa chute répandant tout son contenu frais sur le bas du frigo autant qu'en dehors. Le spectacle aurait mérité la photo. Mais en mauvais reporter, j'ai tenté d'aider Marianne qui poussait des cris de désespoir...

La table est dressée dehors et nous nous nourrissons d'un tajine aux pruneaux.

Le tandem est sorti pour visiter un peu les environs. Nous roulons allègrement jusqu'au centre historique où nous garons le vélo. A pieds, nous visitons les extérieurs de l'hôtel de ville, de la vieille église, du marché, d'une chapelle, d'un couvent, des murailles et aussi d'un ancien marché couvert. En plus des ruelles qui ont du charme...

Nous avons même la chance d'apercevoir de magnifiques dauphins sur une mer bleu azur...

Ci-dessous, le détail des balcons de la photo ci-dessus. 

Mais la journée n'est pas finie. Alors que nous reprenions la route à vélo, Marianne aperçoit un coiffeur lowcost. Plutôt que de s'embêter à jouer les coiffeurs  elle-même, elle pousse la porte. Cinq minutes d'attente pour avoir son tour, une demi-heure de traitement et le tour est joué. Oui, mais nous sommes à l'heure d'hiver. Nous devrons donc brancher le phare pour rentrer. Et avec le retard pris, la fraicheur est tombée. Nous n'avions pas prévu de veste et sommes partis en bras de chemise. De retour, la chair de poule était au rendez-vous.

Demain, elle devrait me couper les cheveux... si nous ne passons pas devant un autre coiffeur pour homme.