dimanche 27 octobre 2019

Espagne 2019 samedi 26 et dimanche 27 octobre

Nos voisins de palier nous avaient dit hier (vendredi) qu'un marché se tiendrait non loin d'ici aujourd'hui. Nous mettons cela à notre calendrier de la journée et y partons à pieds de très bon matin, puisqu'il était dix heures…!!! Mais arrivés sur place, très belle déception. Il n'y avait que des fringues qui semblaient être les mêmes qu'à notre voyage de noces. Pas un métier de bouche, pas un artisan, rien. Des fringues, des ceintures, des lunettes. Point. Nous étions donc rentrés assez tôt pour déguster un wok cajun maison avec en dessert une panacotta, non pas maison mais "Carrosse". Une première.

Pour que les vacances soient véritables, nous allons passer l'après-midi sur la plage. Et je réussis à m'y endormir.

Dimanche, le programme est plus dense. Nous avons prévu l'ascension de l'Annapurna (local). Soit tout de même 332 mètres. Nous sommes prévenus: le péril est présent constamment. Nous partons donc non sans avoir réglé nos montres pour cause de passage à l'heure d'hiver. Et en avant. Cette ascension, nous l'avions entamée voici 40 ans. Mais pour cause de coups de soleil, nous y avions renoncé. Puis je m'y étais remis sans Marianne pour atteindre le sommet. Et les difficultés éventuelles ne font pas partie de mes souvenirs. Ce qui, en quelques sortes, ne veut pas nécessairement dire grand chose. Les chemins bien larges et pavés de pierres naturelles sont aménagés jusqu'au tunnel qui fait une cinquantaine de mètres. L'éclairage n'est pas nécessaire. Des chaînes sont placées de part et d'autre car la condensation rend la roche glissante. A la sortie du tunnel, plus d'aménagement du sentier qui s'emprunte alors sur des roches aiguës en saillies. Le chemin se rétrécit autant qu'il devient vertigineux. Malgré les chaînes d'un côté, Marianne m'informe que c'en est trop pour elle et son copain le vertige qui ne la quitte d'ailleurs jamais. Elle fait donc demi-tour et va m'attendre sur une roche au soleil. Elle photographie un petit panneau qui annonce un peu plus de 700 mètres pour le sommet. Ce qu'elle ne voit pas, c'est le second panneau qui annonce :"Danger, chemin aux risques nombreux"!!!















Je continue l'ascension qui est assez raide mais pas pénible. Nous sommes dimanche et les badauds sont nombreux. Les croisements nombreux sur ces petites sentes sont un peu pénibles, mais il en faut pour tout le monde. A un endroit, il est nécessaire de se pendre à une chaîne et s'étirer un peu au-dessus du vide. Fort heureusement que Marianne n'est plus à mes côtés, sinon elle pousserait quelques cris perçants. Les mouettes nous accompagnent. Alors que je suis sur une arrête, j'aperçois Marianne assise au soleil et lui pousse notre cri de guerre:"Couloucoulou" qui fait se retourner et rire tout le monde. Elle m'entend et échangeons un salut de la main. L'ascension force en raideur, mais toujours sans difficulté réelle et j'atteins le sommet. Nous sommes une quarantaine à admirer le paysage, certains cigarette au bec malgré l'interdiction formelle. La vue est très belle sur les montagnes environnantes. Le temps de quelques photos et je ne m'attarde pas car Marianne m'attend depuis un bon moment déjà, car les 700 mètres étaient longs à gravir. Au sommet un chat gris mendie auprès des touristes.













La descente est un peu plus pénible. La sensation de glisse est supérieure à celle de la montée. Il faut vraiment être prudent. Je croise des gens en tongues, d'autre un bébé ou un chien dans les bras… Du même endroit je pousse à nouveau mon cri de guerre à l'attention de Marianne qui le reçoit bien et qui devrait être rassurée de me savoir toujours au poste. Elle m'aura finalement attendu plus d'une heure et demie. Nous redescendons calmement, me disant que ce serait bien demain de faire du vélo plutôt que de la marche.






Arrivés en bas, nous remettons à plus tard la préparation du repas de midi et passons au restaurant. Nous souhaitons manger du poisson. La carte d'un restaurant dit "International" retient notre attention. Le garçon nous dit d'entrer mais nous lui faisons comprendre que nous souhaiterions manger en terrasse. Avec dédain il nous dit de nous installer. Un couple nous suit et qui fait pareil. Voici que nous attendons depuis un bon quart d'heure et le garçon, toujours le même qui passe et repasse devant nous ne se décide pas le moins du monde à daigner nous présenter la carte pour que puissions faire notre choix. Le couple qui nous suivait est évidemment dans le même cas et n'y tenant plus se lève. Nous leur emboitons le pas et nous dirigeons vers un spécialiste du poisson. Nous n'étions pas encore assis que la carte nous était remise, avec le sourire et la bienvenue. Nous commandons une assiette pour deux de soupions frits, Marianne une daurade à la plancha et moi une pièce d'espadon. Avec une bonne sangria pour patienter. Et là, une fois de plus, vous ne le croirez pas, Marianne en boit. Oui!

Le repas se déroule bien, même très bien. Tout est parfaitement délicieux. Au mur, une belle photo d'un dessert. Nous demandons ce que c'est. Il s'agit d'un genre de mille feuilles à la glace aux fraises et à la crème pâtissière. Nous souhaitons le commander. Le garçon nous met en garde car c'est "copieux". Nous en commandons donc un pour deux. Et lorsque le plat arrive, nous constatons en effet que le garçon avait raison. Un petit café et un thé et nous demandons l'addition.









Sur le chemin du retour nous ferons encore une étape sur un banc face au soleil qui décline un peu plus tôt que les autres jours puisque l'heure d'hiver raccourcit les fins de journées.



Arrivés au Carrosse, une bonne douche nous rafraîchira. La nuit tombe tôt. Nous nous enfermons.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire