samedi 5 octobre 2019

Espagne 2019 samedi 5 octobre

Il ne nous faut guère de temps pour les services de vidanges et de plein. Et guère plus pour rejoindre Argelès à une dizaine de kilomètres. Nous faisons un crochet par le Lidle du coin, car Jordane nous a demandé d'y acheter un objet en promotion qu'elle n'a pas l'occasion d'aller chercher à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Et nous le trouvons fort heureusement.

Nous voici rendus au camping municipal Roussillonnais. A l'accueil les formalités se passent bien. Et on nous délivre un plan du camping ainsi qu'une liste d'emplacements disponibles pour les six jours à venir. Nous nous y rendons à pied et une fois l'emplacement choisi, Marianne y reste pendant que je vais récupérer le Carrosse. L'emplacement N° 81 sera donc le nôtre, plat, partiellement ensoleillé et ombragé en vue du satellite si nous voulons la télé le soir. Comme cet emplacement est plat ou presque, pas besoin de caler. Je retourne à l'accueil et signale que nous avons pris l'emplacement 81. La dame me dit que tout est parfait et me donne notre facture acquittée.Mais à peine sommes-nous installés qu'un camping-car allemand arrive et son conducteur nous montre la liste avec le N° 81 entouré. Il lui a été attribué à l'accueil. Et il insiste, mais sans excès pour dire que cet emplacement est le sien. Le dialogue est un peu difficile. Nous téléphonons à l'accueil qui nous demande quels sont les emplacements libres à proximité. Elle nous donne l'un ou l'autre numéro, mais tous sont occupés, les campeurs n'ayant sans doute pas signalé qu'ils prenaient ces emplacements. Notre camping-cariste allemand nous montre sa facture pour que nous puissions y lire son nom. En même temps, je vois que sa facture a été éditée à 11h23. Je vais chercher la nôtre restée dans le Carrosse et reviens vers lui pour lui montrer que la nôtre a été éditée à 11h20. Nous avons trois minutes d'antériorité, l'emplacement est le nôtre, ceci est indiscutable !!! Mais nous restons en contact téléphonique avec l'accueil et finissons par lui trouver un emplacement à proximité qui lui convient. Ouf!

Marianne avait constaté la veille que le paquet de crêpes arrivait en date de péremption. Il fallait donc les préparer rapidement. Ce sera le repas de ce midi, préparées avec la farce maison surgelée. Mais un peu vieilles sans doute, elles sont cassantes et ne ressemblent plus à rien. Mais qu'à cela ne tiennent, elles sont excellentes et nous nous régalons. Et y ajoutons un riz au lait maison qu'il faut manger également car Marianne en a préparé 30 pour le voyage. Et ces derniers jours, nous n'en avons guère consommés.

Le temps du thé - café, nous passons la sieste, depuis le début du voyage d'ailleurs, et filons doucement en bord de mer pour une petite balade aux environs. Le soleil chauffe bien. Nous marchons juste le long de l'eau et Marianne se fait rincer les pieds par une vague un peu rapide. Finalement, nous tentons de marcher dans l'eau avec nos godasses, mais le sable y entre, grossier et inconfortable. Nous continuons pieds-nus. Mais le sable se rapproche un peu du gravier et prolonge l'inconfort. Difficile maintenant de se rincer les pieds à l'eau de mer et de remettre nos godasses sans que le sable n'y revienne aussi sec. Nous traversons la plage et allons nous mettre un peu au soleil le temps que nos pieds sèchent. Puis, nous secouons les godasses et continuons notre balade jusqu'à l'arrivée d'un trail de 100 Miles sur trente heures. Comprenez en cela que nous assistons à l'arrivée. Non, nous n'y avons pas participé!!!   LOL.

En chemin, nous trouvons deux caches intéressantes dont l'une très bien cachée. A des jets d'eau nous nous rinçons les pieds et poursuivons. Nous serions (sommes) tentés par un bon cornet de glace, mais les seules échoppes ouvertes n'en présentent pas de bonnes à notre goût. L'une d'elle retient notre attention malgré tout. Elle s'affiche comme "glaces artisanales" et à s'approcher, les pots de glaces sont fermés. L'étiquette des composant est visible et lisible. Il y a plus de chimie que de produits naturels. Nous détalons.

Nous prenons quelques photos de la plage. Alors que j'avais bricolé et titillé le volet de l'appareil photo pour qu'il réagisse bien (ce que je croyais) voilà qu'il bloque une fois de plus. Nous nous asseyons sur un banc et je reprends un outil (cure-dent d'un canif) pour accentuer la flexion d'une lame afin qu'elle passe mieux sous la précédente abîmée. Cela semble marcher. Il faut que ça dure !!!




Animal fantasmagorique


Le volet coince


Pas grand monde sur les plages...

De retour au Carrosse, nous sortons les fauteuils pour un peu de lecture. Mais le soleil a tourné et le fond de l'air devient frais. Nous rentrons pour l'administration.

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