samedi 12 octobre 2019

Espagne 2019 vendredi 11 et samedi 12 octobre

Tout un préparatif ce matin: il s'agit de prévoir le barbecue de ce midi. Mais pour cela, encore faut-il du charbon de bois. Nous en avons certes, mais il s'agit de sachets de galets offrant une cuisson de deux heures, pour un poulet par exemple. Et nous avons juste une entrecôte (420 g tout de même) à cuire, deux patates à réchauffer. Nous passons donc par la superette du camping, achetons quelques fruits, le charbon de bois et des allume-feu. Je n'aime pas ça, mais comment s'en passer quand il n'y a ni papier ni brindilles ni pomme-de-pin? Marianne coupe des carottes pour en faire des tagliatelles à la poêle, cuit les deux pommes-de-terre à l'eau… durant ce temps j'assaisonne l'entrecôte. Nous avons sel, poivre et herbes de Provence. Et avons acheté également de la sauce Roquefort espagnole ?!?
Vers midi, nous nous dirigeons à l'emplacement des barbecues. Nous ne sommes pas les seuls, mais il reste de la place. Une groupe de six avait monopolisé une table, qu'ils nous abandonne au profit d'une autre plus spacieuse pour eux. Nous prenons la table de six. Alors que Marianne déballe, je m'en vais allumer le feu. Quatre carré allume-feu ne sont pas de trop. Et fort heureusement, je n'ai pas oublié les allumettes. Le charbon de bois est de petit calibre, comme toujours dans les superettes. Il ne s'allume pas bien: il faut près de 45 minutes pour qu'il soit pris. Peu avant, j'y installe les pommes-de-terre coupées en deux afin qu'elles se réchauffent. Et je réalise que j'ai oublié d'acheter la Sangria. Dommage. Une famille espagnole arrive et se cantonne à la table de quatre. Le mari vide quasi son sac de charbon de bois et y place dès l'allumage les pommes-de-terre en chemises d'aluminium. Les autres français déploient brochettes, saucisses et divers. Nous faisons sobre à côté d'eux. Mais pour finir, le charbon de bois est pris, mais ne chauffe guère. Il faut descendre la grille tant et plus qu'il n'y a plus de cran. Tant pis, je pose la grille directement sur le charbon de bois et y place mon morceau d'entrecôte, car ma cuisson n'est pas la même que pour Marianne qui la souhaite bleue. Avec les pommes-de-terre ça fait un peu serré. Mais ça cuit bien. Les patates sont bien dorées. J'apporte tout cela à table et arrose de sauce Roquefort Espagnole. C'est juste la satisfaction de la dégustation d'un barbecue simple, mais attendu. Et même si les tagliatelles de carottes sont froides, tout nous paraît absolument délicieux. Comme quoi, nous trouvons notre bonheur dans de petites choses.





Après-midi, nous reprenons le vélo pour aller visiter la citadelle. A l'entrée, heureuse surprise, nous apprenons qu'il s'agit des journées du patrimoine et que tout est gratuit. Que demander de plus. Nous visitons le musée qui présente essentiellement les découvertes dans les fouilles archéologiques de la citadelle. Pour suivre, nous entrons dans l'enceinte de la citadelle. Le portier (mais comme c'est une dame, sans doute doit-on dire aujourd'hui la portière) nous informe qu'il ne nous reste que 45 minutes avant la fermeture. Mais cela nous semble amplement suffisant. L'enceinte de forme pentagonale contient des ruines d'une église, d'un couvent et d'autres constructions. Un chemin de ronde reconstitué nous permet d'en faire le tour. Ce n'est pas grandiose, mais cependant plaisant.














Nous sortons et ne pouvons nous retenir... une fois de plus de déguster un cornet de glace. Cet artisan italien est vraiment qualifié et retient notre attention au quotidien.




Ce samedi 12, le temps est couvert et la météo ne nous annonce pas mieux pour les jours suivants. Nous jouons un coup de poker et faisons un saut de 300 km sautant quelques étapes espérant retrouver le soleil. Sommes-nous partis de trente minutes que le ciel se dégage pariellement. Il nous semble donc bien avoir eu raison. Nous prenons l'autoroute et le régulateur nous mène à 100 km/h (à peu près car il est très tolérant!). La jauge chute assez rapidement. En effet, la sobriété de la route se perd avec la vitesse.

Une petite aire de repos nous accueille pour avaler des spaghetti au pesto rosso. Nous nous en délectons et Marianne mentionne sur sa liste des courses d'en racheter, car c'était le dernier bocal.

En reprenant la route, nous sommes contrits de constater que le ciel se couvre à nouveau. Heureusement, nous n'avions pas misé gros à ce coup de poker.

Les cent derniers km se font hors autoroute à péage et nous arrivons vers 16h à l'aire gratuite de Amposta. Seuls les services sont payants. C'est un restaurant qui met cette aire à disposition des CC.

Nous faisons le point, car le bureau Infos ne dispose que de cartes papier peu pratiques pour les circuits vélo. Nous  nous échinons à trouver quelques circuits GPX sur le Net et y arrivons. Deux au départ de l'aire, deux au départ d'une autre aire à une quinzaine de km.








S'il ne pleut pas, les jours prochains seront dédiés à quelques balades en tandem dans cette plaine delta de l'Ebre qui ressemble à s'y méprendre à la Camargue. On y cultive d'ailleurs beaucoup de riz comme nous avons pu le constater par les tracteurs qui nous barraient la route.






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