Nous sommes dans le delta de l'Ebre, et, comme déjà dit, cette région ressemble à s'y méprendre à la camargue: plaine ultra plate en bord de mer, taureaux, rizières, flamants roses, aigrettes, hérons… La Camargue couvre une surface de l'ordre de 1500 km² tandis que le Delta de l'Ebre 330 km² seulement.
En partant en tandem, on se rend compte que la région a fait d'énormes efforts pour développer le tourisme. De nombreuses pistes cyclables, des OT actifs, diverses infrastructures. Mais à vélo, quelques points noirs subsistent auquel personne ne peut rien ou pas grand chose:
- Les routes sont tracées à la règles et ainsi les circuits se composent de très longues lignes droites de plusieurs kilomètres montrant le même et sempiternel paysage
- Le vent, bien que modéré ces jours-ci, est constant et semble-t-il toujours dans la même direction.
Ainsi, quand sur une longue ligne droite on prend le vent de face on est particulièrement heureux d'avoir l'assistance électrique… Certes nous ne sommes pas puristes, mais juste profiteurs !
En partant, nous constatons que, comme les autres jours ici selon les voisins, nous sommes dans une clairière, une fenêtre météorologique. En effet, au-dessus de nous c'est ciel bleu alors que partout aux alentours de gros nuages rodent sans sembler se rapprocher.
Les casques mis et nous partons pour ce premier circuit. En chemin, nous rencontrons divers miradors destinés à l'observation de la faune. Quelques parcelles laissent encore apparaître le riz sur pied. Sans doute sera-t-il coupé très prochainement.
Ici, pour le riz, l'eau est récupérée de l'Ebre et circule dans des canaux d'irrigation dont les pentes sont particulièrement faibles. Les parcelles sont noyées à l'eau douce ce qui permet la culture du riz, alors qu'en Camargue, ces réseaux sont rares et seulement présents pour quelques hectares. Ici, le riz semble monoculture. Chaque parcelle est bordée de petit murets de terre que retient l'eau. Et pour chaque parcelle, une vanne d'entrée, une vanne de sortie.
Nous nous posons sur un banc pour avaler goulûment notre sandwich aux rillettes qui nous rassasie fichtrement bien.
En rentrant après ce circuit d'un peu plus de 33 km, nous sympathisons avec de nouveaux Zamis à bord d'un Notin également et échangeons nos adresses, ainsi que quelques trucs et ficelles pour les aménagements de nos véhicules.
Demain sera un autre jour et peut-être un autre circuit.
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