Nouvel'an 2021 et la suite: dimanche 31 janvier

 8.5°C à 9h, PLUIE...

Grâce mat pour Lily qui ne décolle pas de son lit.

Ce matin, nous constatons que l'eau entre encore par la fenêtre. Beaucoup moins néanmoins. C'est dû au fait que le scotch que j'ai placé en tour de fenêtre passe sur un autocollant de décoration de la carrosserie à deux endroits. Il chevauche donc cet autocollant et lors du chevauchement le scotch n'épouse pas parfaitement la petite marche créée par l'épaisseur de l'autocollant. J'en ajoute un morceau en insistant bien pour que l'eau ne s'y infiltre plus. Cela semble marcher.

Après une nuit animée par les gouttes d'eau tombant du haut des arbres tant sur le toit du Carrosse que sur l'antenne parabolique résonnant comme un gong, nous quittons notre emplacement face à la forteresse de Tours de Merle et avançons jusque les Tours Carbonnières non loin. Nous pensions les voir aisément depuis le parking. Ce n'est pas le cas. En nous enfonçant vers le petit village, nous comprenons que 40 minutes nous en séparent. Ce ne serait pas grand chose si la pluie n'était pas continuellement de la partie. Nous renonçons ainsi à la promenade sous l'ondée selon le vote démocratique de notre assemblée. Jordane était la seule à voter positif.

A Laroquebrou, nous nous garons pour avaler des tripoux avec des pâtes. Belle plâtrée dans l'assiette. Nos co-voyageurs avaient la même recette. Nous avons donc autour de la table le même menu ce jour.

Laroquebrou est située dans les gorges de la Cère et se distingue par un rocher, autrefois une tour volontairement démolie, supportant une vierge, réplique de celle de Fourvière à Lyon. Le château à l'arrière est partiellement restauré par la Mairie qui en est propriétaire.

Deux très beaux autels en bois sculpté

Colombages et double encorbellement.

Zoom en trois fois sur un très joli nid d'abeille, de guêpes, de frelons ???

A ce stade, nous tenons un conseil de guerre. Voyager sous la pluie n'est pas très drôle, car la moindre sortie nous trempe. Rentrer dans nos véhicules ainsi mouillés et nous y retrouver à cinq engendre une telle condensation qu'il est nécessaire d'éponger vitres et parois internes plusieurs fois par jour. Rouler avec la clim pour assécher n'est pas suffisant. Les vêtements et les chaussures mettent parfois plusieurs jours à sécher. Nous consultons alors la carte générale de France sur Météo-France et constatons que dans le sud-ouest, les quinze jours qui suivent seront, assurément, sous les nuages, la pluie, le vent. Et le vent ajouté à la pluie ce n'est pas heureux pour les appareils photos dont les objectifs se retrouvent tâchés de gouttes de pluie. Nous envisageons donc un déport sensible de notre itinéraire en direction du quart sud-est plus serein. Le temps de célébrer la Chandeleur et nos routes devraient se séparer. Nos jeunes se dirigeraient vers le Lac du Salagou, tandis que nous ferions étape à la maison faire le plein de vivres, les lessives et peut-être quelques bricoles au Carrosse. Ensuite, selon dispo et Covid, nous envisagerons une autre destination.

Ce soir, nous nous posons à La Canourgue où nous étions venus voici peu avec Anne et Henri. Nous avons retenu la qualité des fromages achetés alors. Malheureusement l'échoppe n'ouvre que mardi. Mais pour peu, nous y serons encore!!!

Nous sommes un peu jaloux de nos co-voyageurs, car ils voient la vie autrement. En effet, ils voyagent dans leur Foumion "Bel Horizon" et profitent ainsi d'une vue mieux dégagée que nous.